Domenech a un ennemi dans sa propre maison

Domenech a un ennemi dans sa propre maison

Consultant pour la chaîne de télévision L'Equipe, Raymond Domenech n'apparaît jamais sur scène en compagnie d'un de ses collègues à qui il n'a pas pardonné certaines choses du passé.

Si l'on excepte l'intermède sans victoire sur le banc du FC Nantes au début de l'année dernière, Raymond Domenech n'est plus vraiment un entraîneur de football, mais plutôt un consultant de télévision. L'ancien sélectionneur des Bleus, qui est également président du syndicat français des entraîneurs Unecatef, travaille régulièrement pour la chaîne de télévision L'Equipe, et plus particulièrement pour L'Equipe du Soir.

Bien que Domenech ne décide plus des onze joueurs qui seront alignés sur le terrain, il choisit parfois les personnes qui l'entourent sur le plateau. C'est ce qu'a révélé Sacha Nokovitch, le spécialiste des médias de L'Equipe. Domenech refuse de passer à l'antenne les mêmes soirs que Dominique Séverac.

"Je suis gentil, mais j'ai une mauvaise mémoire...".

Oui, je ne suis jamais monté sur scène avec Raymond Domenech", confirme le journaliste du Parisien dans un documentaire sur L'Equipe du Soir. J'ai compris que c'était presque contractuel, que nous ne pouvions pas nous rencontrer dans une même émission. C'est sa décision. Il ne veut pas que je sois sur le plateau avec lui parce qu'il n'a pas aimé ce que j'ai écrit dans Le Parisien quand il était sélectionneur de l'équipe de France. Je considère que ce que j'ai écrit à l'époque n'était pas plus violent ou plus méchant que ce que d'autres journalistes ont pu écrire. C'est dommage, car je trouve que c'est un bon chroniqueur ...".

Domenech explique que son inimitié envers Séverac vient de certains articles que le journaliste a écrits dans Le Parisien. "Il fait partie de ceux à qui je ne dis pas bonjour. On ne nous verra jamais ensemble. Ce sujet était déjà de notoriété publique. Qu'il se rassure, il n'est pas le seul à qui je ne parle pas. Il y en a deux ou trois ici... Je suis gentil, mais j'ai un peu de mémoire", concède l'ancien entraîneur des Bleus.