La FFT jette l'éponge

La FFT jette l'éponge

La FFT a confirmé dans un communiqué de presse qu'elle ne se porterait pas candidate pour accueillir l'un des quatre groupes, faute d'un nombre suffisant de villes intéressées.

Après leur succès contre l'Équateur à Pau, les Français devront encore patienter avant de pouvoir jouer à nouveau devant leur public. Après qu'Abu Dhabi, qui devait accueillir les quarts de finale, les demi-finales et la finale de la Coupe Davis en novembre, se soit retiré, la Fédération internationale de tennis (ITF) et Kosmos ont changé leurs plans. Initialement prévue pour accueillir le groupe espagnol en septembre prochain, la ville de Malaga a été désignée pour accueillir la dernière déclaration à l'occasion des éditions 2022 et 2023 de la "Coupe du monde de tennis". Les organisateurs de la compétition ont donc lancé un nouvel appel d'offres pour compléter l'événement aux côtés de Glasgow, Bologne et Hambourg. La Fédération française de tennis (FFT), d'abord déboutée et désireuse de contester cette décision devant le Tribunal arbitral du sport (TAS), avait ouvert la porte à une nouvelle candidature. Malgré les progrès réalisés dans la désignation des villes hôtes et le retrait du recours devant le TAS, ce ne sera désormais plus le cas.

La TFF n'avait pas de ville candidate.

Par le biais d'un communiqué de presse, la TFF a confirmé que son projet d'accueillir une partie de la Coupe Davis cette année avait été abandonné. "Après avoir enfin pu prendre connaissance du cahier des charges complet concernant les conditions de participation pour la désignation des villes hôtes des groupes de Coupe Davis, la FFT a finalement décidé de ne pas déposer de candidature au vu des exigences imposées, notamment sur le plan opérationnel et financier, qu'aucun organisateur n'était prêt à accepter", explique la fédération, qui confirme par la même occasion qu'aucune ville n'était prête à accueillir la compétition. Dans le même communiqué, alors que l'ancien président Bernard Giudicelli était l'une des chevilles ouvrières de la réforme de la Coupe Davis en 2019, la FFT lançait l'idée d'une "réflexion sur le format sportif de la compétition et l'évolution de son modèle économique pour plus d'attractivité dans le cadre d'une gouvernance respectueuse des valeurs et de l'esprit de la Coupe Davis". En d'autres termes, la FFT entend relancer le débat sur le format de la compétition, qui ne rencontre plus beaucoup de succès depuis 2019.