Il a annoncé une bonne nouvelle. Lundi dernier, Louis van Gaal avait révélé qu'il souffrait d'un cancer de la prostate et qu'il avait dû être irradié à plusieurs reprises. Lundi soir, il s'est montré rassurant sur son état de santé. "J'ai subi 25 séances de radiothérapie. Ensuite, j'ai dû attendre cinq ou six mois pour voir si elle avait été efficace. Ce fut le cas", a commenté le sélectionneur néerlandais, cité par l'agence de presse néerlandaise ANP. La semaine dernière, le natif d'Amsterdam avait expliqué qu'il avait également été irradié le soir pendant les camps d'entraînement de l'équipe nationale néerlandaise, même si, selon lui, la maladie ne sera pas un obstacle pour qu'il puisse se rendre à la Coupe du monde 2022 au Qatar (du 21 novembre au 18 décembre).
Des "larmes dans les yeux" face au soutien
L'ancien entraîneur de Manchester United a également dû subir une opération en février. "Cela prend un peu de temps. La radiothérapie était derrière moi avant que je signe le contrat avec la KNVB (Fédération néerlandaise, août, ndlr). Maintenant, il faut juste que ça s'améliore. Ce n'est qu'une question de temps". Il s'est dit touché par le soutien dont il a bénéficié dans le monde du football en général. "Je n'aurais jamais pensé que cela aurait un tel impact dans le monde. Je trouve cela incroyable. Je deviens émotionnel et j'ai les larmes aux yeux, mais cela me donne aussi de l'énergie que tant de gens se soucient de moi", a-t-il expliqué.
Pendant la prochaine Coupe du monde, les Pays-Bas affronteront le Qatar, pays hôte, le Sénégal et l'Équateur dans le groupe A lors de la phase de groupes. Après le tournoi, Van Gaal cédera son poste à Ronald Koeman, l'ancien entraîneur du FC Barcelone, qui l'a déjà occupé de 2018 à 2020.