Kheira Hamraoui, qui n'a pas joué pendant plus de deux mois après son agression début novembre, ne chôme plus depuis son retour à la compétition le 23 janvier. La joueuse du PSG, incontournable dans l'entrejeu parisien, se prépare également à être réintégrée en équipe de France près de trois ans après sa dernière sélection. Mais si l'ancienne Barcelonaise est sous le feu des projecteurs, c'est évidemment à cause des révélations autour de sa vie privée.
Après que sa liaison avec Eric Abidal a été révélée par l'enquête des enquêteurs et que le couple Abidal a explosé, Kheira a vu plusieurs enregistrements audio sortir de terre sur les réseaux sociaux ces dernières semaines. La Nord-Irlandaise y parlait de sa liaison avec Éric Abidal, Presnel Kimpembe, avec qui elle avait également une liaison, et Samuel Umtiti. Ces révélations dressent un portrait peu flatteur.
Molina prend du plaisir
L'avocat de Kheira Hamraoui a d'ailleurs annoncé que la joueuse du PSG avait porté plainte contre Romain Molina et Marc Blata. Le premier, qui avait publié une vidéo très remarquée sur le sujet, est poursuivi pour "harcèlement moral", "publication destinée à influencer des décisions de justice" et "diffamation publique", tandis que le second, responsable de la diffusion de plusieurs enregistrements sonores, fait face à une plainte pour "atteinte à la vie privée", "diffusion de fausses nouvelles" et "diffamation publique et injure publique".
"Marc Blata a publié des enregistrements sonores faussement attribués au célèbre footballeur Presnel Kimpembe, dans lesquels quelqu'un se faisant passer pour lui affirme avoir eu une relation intime avec Mme Hamraoui, a déclaré l'avocat de la joueuse parisienne. Cette publication a été suivie de nombreux messages de haine à son égard. Monsieur Kimpembe a confirmé la fausseté de ces enregistrements dans un communiqué daté du 2 février 2022", a fait savoir l'avocat de la joueuse internationale.
Il est reproché à Romain Molina d'avoir diffusé dans sa vidéo "de nombreux propos diffamatoires et mensonges à l'encontre de Mme Hamraoui, déclenchant une nouvelle fois une vague de propos haineux sur les réseaux sociaux". "Un peu plus, et j'ai en réalité commandité l'agression de Kheira Hamraoui ! Maître, vous m'avez tendu une si belle perche. Merci, et nous nous verrons volontiers au tribunal, car vous me donnez suffisamment d'angle d'attaque", a déclaré le journaliste lanceur d'alerte.