Algérie : Belmadi reste entraîneur (officiel)

Algérie : Belmadi reste entraîneur (officiel)

Le faux suspense a pris fin dimanche en Algérie. Le sélectionneur Djamel Belmadi, en poste depuis 2018, poursuivra sa mission sur le banc des Fennecshttps://www.football365.fr/wp-admin/edit.phps. "Le sélectionneur national, Monsieur Djamel Belmadi, a annoncé dans une interview à FAF TV qu'il poursuivra sa mission à la tête des Verts après l'amère élimination de la Coupe du monde en mars dernier, à l'issue des matchs de barrage contre le Cameroun, indique la Fédération algérienne de football dans un communiqué. Le départ tant attendu du sélectionneur national met ainsi fin à toutes les spéculations qui ont entouré son avenir avec l'équipe nationale".


"Avec ce qui s'est passé (...), après cet échec là-bas, le minimum que je dois est de savoir si je suis capable de repartir avec autant de force, d'énergie et de passion et de me fixer des objectifs. Le drame du football auquel nous avons assisté le 29 mars dernier méritait un temps de réflexion. J'avais déjà envisagé cette possibilité", a révélé Djamel Belmadi, dont le contrat actuel court jusqu'en décembre 2022. "Le contrat ne contient pas d'objectifs, contrairement à ce qui a été dit. Mais cela dépasse le cadre du contrat. J'ai donné à mes responsables la possibilité de mettre fin à ce contrat. S'ils avaient estimé que je n'étais plus l'homme de la situation, je l'aurais accepté (...). Mais ce n'était pas le cas. Ils souhaitaient que je puisse continuer à travailler dans cette fonction. C'était un élément indispensable pour moi".



Belmadi : "recréer une dynamique".


Il a rappelé que sa mission à la tête de l'équipe nationale était un engagement de tous les instants, malgré les obstacles que certains pouvaient mettre sur son chemin. "Si j'avais choisi la facilité, je ne serais pas à la tête de l'équipe nationale. Je suis là pour hisser le drapeau le plus haut possible. Nous l'avons fait, mais pas complètement, car nous ne sommes pas à la Coupe du monde. Ce peuple croit encore en nous, croit en cette équipe qui est capable de lui donner de la joie et des victoires. Je ne peux pas lui tourner le dos. Il est plus fort que les arbitres et les conspirateurs de l'intérieur, qui sont au nombre de six ou sept (...) et qui poursuivent des projets personnels, sèment le trouble, (...) minimisent les succès et amplifient les échecs".


"Nous nous devons de regarder à nouveau vers l'avant et de créer une nouvelle dynamique. Pour cela, il faut une stratégie. Nous avons eu le temps de réfléchir (...) au nouvel élan que nous allons insuffler à ce groupe. Il ne faut pas tout jeter à la poubelle et tout remettre en question. Lors des deux matches contre le Cameroun, nous avons été loin d'être décevants. Ce n'était pas la meilleure équipe qui s'est qualifiée, mais c'était la meilleure. Nous sommes dans la réflexion permanente pour faire de ce groupe un groupe plus performant. Nous sommes dans la reconquête, dans la création d'une synergie", poursuit Djamel Belmadi, non sans en appeler aux instances dirigeantes, également responsables à ses yeux d'un avenir radieux. "Pour cela, chacun doit prendre ses responsabilités. Il y a deux éléments essentiels à régler en Afrique : les arbitres et les infrastructures. L'arbitrage reste à l'âge préhistorique !" La pilule du 29 mars ne passera pas de sitôt.