Charaf-Eddine Amara est toujours le président de la Fédération algérienne de football. Au lendemain de la défaite des Fennecs contre le Cameroun et de l'élimination de la Coupe du monde au Qatar qui s'en est suivie, le responsable algérien avait pourtant présenté sa démission. Quelques jours plus tard, il a toutefois fait volte-face. "A ce jour, je n'ai pas encore présenté ma démission au secrétariat de la FAF. Par conséquent, sur le papier, je suis toujours le président de la FAF. Tant que les membres du bureau fédéral de la FAF ne démissionnent pas, je resterai à la tête de la fédération", a-t-il déclaré à El-Khabar.
Le président de la fédération est également revenu sur le scénario du match contre les Lions indomptables, marqué par l'égalisation de l'Algérie dans les dernières minutes de la prolongation et le but victorieux du Cameroun seulement quatre minutes plus tard dans le temps additionnel. Selon lui, le but encaissé est dû aux erreurs d'arbitrage de Bakary Gassama, l'arbitre du match. "Les erreurs de l'arbitre Gassama ont déstabilisé les joueurs. Ce manque de concentration nous a coûté la défaite à seulement 10 secondes de la fin du match", a-t-il déclaré.
Mais si l'on en croit Charaf-Eddine Amara, l'arbitre gambien n'a pas été aidé. La faute à des problèmes techniques qui ont empêché le VAR de fonctionner normalement en début de match, notamment après le but d'Eric Choupo-Moting, précédé, selon les Algériens, d'une faute sur Rais M'Bohli. "En ce qui concerne le premier but camerounais, les arbitres VAR allemands n'ont pas pu faire rejouer le match à temps en raison d'un problème technique. Pour cette raison, la validité du but n'a pas été vérifiée", a-t-il assuré. Ces déclarations risquent de faire couler beaucoup d'encre chez le champion d'Afrique 2019.