La défaite et l'élimination de l'Algérie face au Cameroun en barrages pour la Coupe du monde 2022 continuent de faire parler d'elles. La faute notamment aux propos polémiques tenus dimanche par Djamel Belmadi. Ces déclarations passent très mal au Cameroun. Mais d'autres déclarations ont également fait couler beaucoup d'encre ces dernières semaines.
Selon la presse camerounaise, Lilian Thuram s'en est pris avec véhémence aux Algériens. "J'aimerais bien voir l'Algérie se plaindre de l'arbitrage si elle avait gagné le match retour. Quand on subit une défaite, on la prend sportivement et la vie continue", aurait-il déclaré, ajoutant : "Pensez-vous que l'on va annuler la victoire d'un pays, qui a été obtenue légalement, à cause d'un seul pays qui se plaint ? Seule l'Algérie a disputé ce match, qui d'autre ne l'a pas vu ? Le monde n'a pas que l'Algérie".
Je suis vraiment vexé et blessé
Invité par Le Buteur à s'expliquer sur ses propos, le Guadeloupéen a dû accepter une violente mise au point. "Je dois d'abord dire qu'aucun journaliste camerounais ne m'a appelé pour parler de ce match. Pour tout vous dire, je m'exprime très rarement sur le football français, donc il n'y a aucune raison que je m'exprime sur ce match", a-t-il déclaré avant d'élever la voix : "Vous savez, ce que je trouve très grave, c'est qu'il y a effectivement des gens qui utilisent mon nom pour avoir un impact positif sur la vente de leurs journaux ou quoi que ce soit".
Le champion du monde 1998, qui n'était pas très versé dans les réseaux sociaux où ses prétendues déclarations avaient eu un grand retentissement, a admis avoir été mis en garde par son fils contre la polémique. Il a déclaré : "Quand je parle, je n'utilise jamais de mots désobligeants envers les gens. Je dois aussi dire que je suis vraiment vexé et blessé que certaines personnes croient et pensent que j'ai pu dire de telles choses sur l'Algérie, car cela n'a pas de sens", a-t-il dit, ajoutant : "S'il y a un peuple courageux que je respecte, c'est le peuple algérien, car je connais très bien l'histoire de la colonisation, puisque je travaille sur ces sujets...".