Au début de la deuxième moitié de la saison, les Verts étaient en très mauvaise posture et toujours derniers de la Ligue 1. Comme ils voulaient vendre le club, les deux propriétaires de Saint-Étienne ont été contraints de mettre de l'argent de côté pour recruter beaucoup de nouveaux joueurs pendant le mercato d'hiver, en se concentrant sur des renforts peu coûteux afin d'éviter une relégation qui serait catastrophique sur le plan économique.
"Nous sommes quatre à décider".
Arrivé sur le banc de l'AS Saint-Étienne il y a quelques semaines pour succéder à Claude Puel, Pascal Dupraz a rappelé qu'il n'était pas le seul décideur en matière de recrutement. Lorsqu'il a été interrogé en conférence de presse mardi, avant le déplacement à Angers, sur l'intérêt du club pour Robert Beric, l'ancien avant-centre de Saint-Étienne, l'entraîneur français a clairement fait savoir que l'idée ne venait pas de lui et qu'il ne serait pas le seul à décider dans ce dossier.
"Beric ? Comme je ne lis pas la presse, vous m'apprenez beaucoup de choses", a révélé Pascal Dupraz. Il y a ici des personnes qui ont des responsabilités avérées et qui le connaissent bien mieux que moi. Je n'aime pas trop la formule d'avoir le dernier mot, il y a des règles de bienséance dans le management, nous sommes quatre à décider (Jean-François Soucasse, Loïc Perrin, Samuel Rustem et Pascal Dupraz, ndlr). Que l'idée de nous renforcer vienne des ressources humaines, de mes cadres ou de moi-même, c'est la même chose. L'objectif est que nous soyons convaincus que le profil choisi est le bon. Nous trébuchons sur certains postes".