Olivier Giroud a été sacré champion d'Italie sous le maillot du Milan AC. Il a marqué 11 buts au niveau national cette saison (dont un doublé contre Sassuolo dimanche, ndlr) et a ainsi contribué au premier sacre des Lombards en Serie A depuis 2011. L'attaquant de 35 ans était aux anges et a salué sa décision de rejoindre San Siro en juillet dernier. "Le titre et la saison m'ont conforté dans ma décision. Petit à petit, je me suis débarrassé de l'étiquette de doublure d'Ibra et j'ai fait ma place. Dans l'esprit de l'entraîneur, je n'ai jamais été le remplaçant de Zlatan", a-t-il souligné à L'Equipe.
"J'ai prouvé que j'étais capable de mettre de côté ma 'pseudo-fierté' et mon 'pseudo-égo'
".Jeudi dernier, Giroud n'a pas été retenu par Didier Deschamps dans la liste de l'équipe nationale pour les quatre matches de Ligue des Nations en juin. Et trois jours plus tard, il a donc démontré sa capacité de rebond, qui semble inégalée. "Je n'ai pas vacillé. Le terrain a parlé derrière. Je savais que je n'avais qu'une réponse à donner : remporter le titre avec le Milan AC", a jugé le joueur, qui a considéré sa situation en équipe nationale avec "détachement et sérénité".
It's coming home ... côté droit de Milan ♥️🖤💪🏼🤩🙏🏼 pic.twitter. com/7y8XuyAZdH
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- Olivier Giroud (@_OlivierGiroud_) May 22, 2022
Conscient qu'il peut encore faire beaucoup de choses dans sa carrière, notamment " avec l'équipe de France quand elle reviendra ", le natif de Chambéry a avoué qu'à quelques mois de la Coupe du monde 2022 au Qatar, il croyait toujours à un avenir chez les Bleus. "J'ai prouvé que j'étais capable de mettre de côté ma 'pseudo-fierté' et mon 'pseudo-égo'. La situation est claire. L'entraîneur sait de quoi il s'agit. Il connaît mon rôle et ma mentalité. Il prend ses décisions. Mais je ne vais pas abandonner. Je reste à la disposition de l'équipe de France", a déclaré celui qui a marqué 48 buts en 112 sélections.