Genesio enterre l'OL !

Genesio enterre l'OL !

L'Olympique lyonnais a été balayé dimanche à domicile par le Stade Rennais de son ancien entraîneur Bruno Genesio (2-4). Un joli coup des Bretons dans la course à l'Europe, un coup de massue pour les Gones qui pointent à la 10e place de la Ligue 1.

Quelle défaite pour l'OL ! Quel coup de force du Stade Rennais ! Bruno Genesio a joué un vilain tour à son ancienne équipe, puisque les Rouge et Noir se sont imposés avec brio (4-2) dimanche après-midi au Groupama Stadium, dans la patrie des Gones. C'était le choc de la 28e journée de Ligue 1, un tournant à dix matches de la fin.

Avec cette défaite à domicile, le club de Jean-Michel Aulas poursuit sa saison particulièrement laborieuse. Les Lyonnais pointent à la 10e place du classement et comptent désormais 8 points de retard sur le podium. Les Bretons sont remontés à la troisième place derrière l'OGC Nice (en attendant le match de l'OM à Brest dans la soirée). Peter Bosz aura du mal à survivre sur le banc rhodanien, même en cas d'improbable qualification européenne dans deux mois...

3-0 à la mi-temps !

Comme d'habitude ou presque, Rennes a attaqué très fort le match et cela a suffi pour mettre Lyon à genoux. Benjamin Bourigeaud, lancé par Gaëtan Laborde, a ouvert le score (11e) avant qu'une frappe déviée de Baptiste Santamaria ne surprenne Anthony Lopes (13e). Avant la mi-temps, le gardien lyonnais a paniqué, ce qui a conduit au troisième but de Lovro Majer (45e +1).

Les Lyonnais ont tenté de réagir en milieu de première mi-temps grâce à Lucas Paqueta, mais Moussa Dembélé (25e, 31e), Karl Toko-Ekambi (42e) et Tanguy Ndombele (29e) ont manqué le coche. L'entraîneur néerlandais a alors sorti Léo Dubois et Thiago Mendes à la mi-temps pour former un improbable trio défensif Malo Gusto-Castello Lukeba-Emerson avec "Toko" et Romain Faivre comme pistons.

Martin Terrier a aggravé le score d'une superbe frappe (49e), mais les Lyonnais ont sauvé l'honneur grâce à un csc d'Hamari Traoré sur une tête de KTE (59e) et un penalty transformé par Dembélé (82e), qui avait été percuté par Alfred Gomis. Sous une pluie battante, le stade de Décines-Charpieu s'est vidé avant le coup de sifflet final de cette sainte déception.