Olivier Giroud a offert une fin en apothéose dimanche. Grâce à un doublé, il a permis à l'AC Milan de s'imposer 3-0 sur le terrain de Sassuolo, scellant ainsi le 19e Scudetto. Ce coup d'éclat a eu lieu trois jours seulement après que Didier Deschamps a annoncé la composition de l'équipe de France pour les quatre matchs de la Ligue des Nations. Une liste sans l'attaquant milanais, qui avait profité d'une blessure de Karim Benzema pour retrouver les Bleus.
Deschamps assure de son impartialité
"La plus grande difficulté, ce sont les décisions humaines. J'ai la capacité de donner de la joie, mais aussi d'apporter des déceptions très fortes. C'est ma responsabilité", a déclaré le sélectionneur tricolore à propos de l'ancien Gunner, assurant de son impartialité : "A aucun moment je ne prends de décision par rapport à moi. Cela n'a rien à voir avec ma relation avec un joueur. Je peux avoir - et j'ai eu - des situations un peu compliquées avec un joueur, mais dans l'intérêt de l'équipe de France, je le fais (appeler le joueur). Mais à l'extérieur, on n'a pas toutes les données".
Il n'a pas toujours été bien traité
L'absence d'Olivier Giroud n'en a pas moins fait couler beaucoup d'encre. Et ce d'autant plus après son doublé contre Sassuolo. La force de caractère du natif de Chambéry ne cesse d'impressionner. Il n'a pas toujours été bien traité, ce qui l'a même parfois conduit à être persécuté", a déclaré Eric Roy à France Télévisions. Il a toujours été déterminant dans le succès de l'équipe de France et maintenant on ne compte plus trop sur lui".
Un grand champion
Auteur de onze buts en Serie A, l'international français a également laissé une empreinte indélébile chez les Rossoneri. "J'ai eu l'occasion de parler d'Olivier avec Paolo Maldini (le directeur technique), Frédéric Massara (le directeur sportif) et Stefano Pioli (l'entraîneur) lors de mon récent voyage au centre d'entraînement de Milanello", poursuit l'ancien milieu de terrain. Tous trois n'ont qu'un mot pour le définir : un grand champion". Mais aux yeux de Didier Deschamps, cela ne suffit pas.