Hamraoui, ce n'est pas fini...

Hamraoui, ce n'est pas fini...

Kheira Hamraoui a rejoué dimanche avec le PSG, mais l'affaire qui la concerne n'est pas encore terminée.

Les stigmates de l'agression du 4 novembre sont encore bien visibles. Sur la peau de la victime Kheira Hamraoui, bien sûr, mais aussi dans le vestiaire parisien, où la garde à vue prématurée d'Aminata Diallo - coéquipière d'Hamraoui au PSG et en équipe de France - a évidemment laissé des traces. Dimanche, après deux mois et demi de convalescence et de reconstruction - tant physique que mentale - l'ancienne joueuse du Barça a rejoué pour Paris en Ligue 1 contre Saint-Etienne. Mais la page n'est pas encore tournée.

Kheira Hamraoui a joué tout le match et a été soutenue par Aminata Diallo au milieu de terrain. Au final, les filles de Didier Ollé-Nicolle ont remporté une large victoire (0-5). Mais l'enquête se poursuit également en dehors du terrain. Les enquêteurs de la Brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire de Versailles (Yvelines) n'ont toujours pas réussi à déterminer le mobile de l'agression surprise de l'internationale tricolore, ce soir de novembre, dans une rue pavillonnaire de Chatou (Yvelines).

Les auditions se succèdent.

Selon L'Equipe, outre le couple Abidal, cité et entendu dans l'affaire, qui a perdu son épouse, des proches de l'ex-Blaugrana ou encore l'agent des attaquantes parisiennes Kadidiatou Diani et Marie-Antoinette Katoto ont déjà été entendus par les enquêteurs. D'autres auditions doivent cependant encore avoir lieu. "Il reste à déterminer le mobile de cette agression", souffle une source proche du dossier au quotidien sportif suscité. Mais d'autres auditions sont prévues". Avec de nouveaux éléments à étayer ?