Dimanche, le Paris Saint-Germain s'est incliné 3-2 sur la pelouse de l'Olympique lyonnais en demi-finale aller de la Ligue des champions, mais c'était un moindre mal au vu des conditions dans lesquelles les joueuses du club de la capitale s'étaient préparées pour ce match.
Le week-end a en effet été marqué par l'altercation à l'entraînement entre Kheira Hamraoui et Sandy Baltimore. Selon RMC, c'est la première nommée qui a voulu en découdre avec sa coéquipière après une banale dispute sur un coup de pied arrêté. Ce nouvel incident reflète la situation tendue dans laquelle se trouve Hamraoui depuis son agression fin novembre. Le fait que sa coéquipière Aminata Diallo soit suspectée a fait exploser le vestiaire et l'ancienne joueuse de Barcelone s'est mis à dos plusieurs joueuses.
Hamraoui plus isolée que jamais
RMC rapporte qu'Hamraoui n'a plus qu'une poignée de soutiens dans le vestiaire. Elle "en voulait à tout le monde ces derniers temps", et son altercation avec Baltimore faisait suite à un match contre Issy (6-1), au cours duquel Hamraoui avait demandé à être remplacée à la mi-temps parce que ses coéquipières ne lui passaient pas le ballon. Marie-Antoinette Katoto et Kadidiatou Diani ont notamment été prises pour cible. Les deux attaquantes sont des proches d'Aminata Diallo, à qui elles envoient régulièrement des messages publics de soutien. Katoto et Diani sont également celles qui ont le plus défendu Baltimore lors de l'affrontement à l'entraînement.
Ces incidents répétés portent préjudice au groupe. Certaines joueuses étaient en larmes au moment de l'échauffourée, mais aussi lors de la réunion de crise qui a suivi, poursuit RMC. Dans ce contexte, la défaite à Lyon préserve l'espoir au vu du score. A condition que le PSG parvienne à résoudre les problèmes liés à Hamraoui, qui n'a pas fait le déplacement au Groupama Stadium dimanche.