"La Fédération Française de Football est officiellement candidate à l'organisation du Championnat d'Europe féminin de l'UEFA en 2025, a annoncé la maison mère du football le 3 février. Cette candidature, impulsée par le comité exécutif de la FFF présidé par Noël Le Graët, s'appuie notamment sur le succès de l'organisation de la Coupe du monde féminine de la Fifa 2019 en France.
La décision est attendue en décembre prochain. La FFF est fière d'avoir ainsi contribué au développement du football féminin. "Au cours des dix dernières années, la reconnaissance et l'attractivité du football féminin n'ont cessé de croître en France et dans le monde. En France, le nombre de licenciées a doublé pour atteindre 200 000, la D1 Arkema regroupe certains des meilleurs clubs européens et fait aujourd'hui partie des meilleurs championnats. Enfin, l'équipe de France féminine, vitrine de la pratique, fait aujourd'hui partie du top 4 mondial".
" Nous sommes anéantis "
Un message résolument positif et enthousiaste qui ne passe pas auprès d'Ada Hegerberg, joueuse de l'OL et figure emblématique du championnat de France. " C'est bien d'organiser des compétitions internationales. S'engager pour notre ligue, c'est mieux", s'est indignée lundi l'attaquante norvégienne sur son compte Twitter. Nous sommes dévastées et la WDC 2019 n'a eu aucun impact". Si certaines joueuses sont bien placées en France, notamment à Lyon ou à Paris, la D1 féminine n'a pas encore de statut professionnel général.
Organiser des compétitions internationales, c'est bien. S'engager pour notre ligue, c'est mieux. Nous sommes dévastées et la CMD 2019 n'a eu aucun impact. https://t.co/yF6ebrAJZs
- Ada S Hegerberg (@AdaStolsmo) février 7, 2022