Zlatan Ibrahimovic a la langue bien pendue. Bon client pour les interviews, l'attaquant suédois a accordé un entretien au quotidien sportif français L'Equipe, à paraître dimanche. Sans omettre, bien sûr, le sujet brûlant de l'avenir de Kylian Mbappé. "Il n'y a que Kylian qui peut répondre à cette question. Tout dépend de ce qu'il veut et de ce qu'il pense. En tout cas, moi, je serais parti. [...] Le PSG veut bien sûr le garder, mais est-ce qu'il veut rester ?", a demandé le colosse du Milan AC.
L'ancien Parisien, deuxième meilleur buteur de l'histoire du club avec 156 buts derrière Edinson Cavani (200 buts), a ajouté à propos du cas Mbappé : "Il m'a demandé, oui, et je lui ai dit : 'Si j'étais toi, j'irais au Real'. J'ai eu la chance de jouer dans différentes équipes, dans différents pays, avec différents champions, et c'est comme ça que j'ai appris et que j'ai grandi. Jouer à la maison pendant toute une carrière est à mon avis plus facile. Alors que quand tu fais ta valise et que tu pars dans d'autres jardins, c'est une aventure".
Il est passé par "l'enfer" au PSG.
Zlatan Ibrahimovic a reconnu qu'il avait vécu "l'enfer" à son arrivée au PSG. Avant d'arriver, je savais déjà que ça allait être compliqué parce qu'il y avait un problème de motivation", dit-il. Tu dois être motivé pour bien faire ton travail. Je viens de la Serie A, où j'ai joué contre de grands joueurs, de grands clubs et dans de grands stades. Et avec tout le respect que je dois à la France, ce n'est pas la même dimension qu'en Italie. J'ai dû travailler tous les jours pour y arriver. Le PSG voulait atteindre le plus haut niveau sur le terrain et en dehors, mais il y avait énormément de travail à faire. Cela me rend fier d'imaginer que j'étais là au début et de voir où il est arrivé aujourd'hui".
L'ego ayant parlé, c'est en France que le Scandinave a trouvé son bonheur. "J'ai apporté là-bas les choses auxquelles j'étais habitué à la Juve ou au Milan. Je ne me suis pas adapté au PSG, c'était l'inverse. Ils m'ont dit : amène-nous au niveau que nous voulons atteindre. Et ils ont été très à l'écoute, Leonardo, Nasser (Al-Khelaïfi, ndlr), ils étaient très disponibles, ils voulaient y arriver". Et le Rossonero n'a pas exclu la possibilité de revenir un jour à Paris. Mais pas avant d'avoir pris sa décision... "Je pourrais aussi le devenir tout de suite ! C'est moi qui décide, ils ne m'appellent pas : Si je veux partir, je pars.