Le terrible cauchemar d'Anelka

Le terrible cauchemar d'Anelka

Nicolas Anelka garde un souvenir douloureux de son passage au Real Madrid, où il n'a joué qu'une saison et où il a remporté la Ligue des champions avec le club.

PSG, Arsenal, Real Madrid, Liverpool, Chelsea ou Manchester City : Nicolas Anelka a une carte de visite remarquable à présenter. Certaines aventures ont toutefois été particulièrement compliquées. C'est notamment le cas de son passage au Real Madrid, qui n'a duré qu'un an, et sur lequel l'ancien attaquant s'est confié à RMC cinq jours avant le match de Ligue des champions entre le PSG et le club merengue.

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"Quand j'ai signé au Real, c'est Lorenzo Sanz (alors président du Real) qui m'a pris et non l'entraîneur (Toshack). Ce n'était pas l'entraîneur qui me voulait", a-t-il raconté. Toshack a été licencié trois mois plus tard. Dans le vestiaire, c'était difficile. Le premier jour, je n'avais pas de place attribuée. J'ai attendu que les joueurs arrivent. A certaines places, deux joueurs étaient assis, je n'avais pas de place. À ce moment-là, je me suis posé des questions et je me suis dit : "Mais qu'est-ce que je fais là ?".

Mais le pire restait à venir pour ce natif du Chesnay. "Le premier jour, quand je suis arrivé, Eto'o est venu me voir et m'a dit de surveiller les plus âgés parce qu'ils étaient allés voir le président et lui avaient demandé pourquoi il prenait Anelka alors qu'il y avait Fernando Morientes. Le reste a prouvé que c'était l'enfer", a-t-il déclaré. C'était compliqué avec beaucoup d'Espagnols, je suis arrivé dans une famille, j'étais en concurrence avec Morientes et Raul et en plus je n'étais pas bon sur le terrain. Avec les Espagnols, c'était compliqué. Je ne vais pas dire que Raul était le problème, j'ai beaucoup de respect pour tout ce qu'il a fait. Je ne parlais pas espagnol quand je suis arrivé. Le fait que Samuel m'ait dit de faire attention a fait que je me suis retrouvé sur la défensive. Je n'ai pas fait d'efforts. Et je n'ai pas fait de différence sur le terrain".