La nouvelle donne la chair de poule à toutes les équipes de Premier League, mais elle vaut aussi pour les grands d'Europe. Avec l'achat d'Erling Haaland, Manchester City s'est doté d'une nouvelle arme, peut-être la seule qui leur manquait pour enfin triompher en Ligue des champions. Et ce dossier a été clos dès le mois de mai.
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La comparaison fait mal au Paris Saint-Germain. Car d'un côté, on a un club qui a choisi sa voie et qui sait où il va. De l'autre, c'est un chantier à tous les niveaux. Quelles sont nos certitudes sur le PSG pour la saison prochaine ? Très peu, pour être honnête. La question de l'entraîneur n'est pas encore réglée, celle du directeur sportif non plus, et il y a des problèmes dans tous les domaines : chez les gardiens (Navas doit trouver une porte de sortie), en défense (Marquinhos est contesté depuis Madrid), au milieu (deux arrivées sont espérées) et en attaque, où Kylian Mbappé est la clé de tout. Et entre-temps, le PSG espère réduire son effectif en expulsant quelques joueurs indésirables.
Si Mbappé espérait des changements, il devra encore attendre...
Bien entendu, tous ces dossiers sont liés et complexes. Le PSG attend certaines ventes pour travailler sur ces arrivées. Leonardo travaille sur certains dossiers sans savoir combien de temps il sera aux commandes. Et comment anticiper les choses quand on ne sait pas si Mbappé sera encore là ou pas ?
Le pire dans tout cela, c'est que chaque problème en engendre un autre. Si le PSG attend trop longtemps, il pourrait laisser partir certains joueurs. On pourrait penser à Aurélien Tchouaméni, convoité par le Real Madrid et Liverpool. Ou à Robert Lewandowski, qui serait un bon successeur à Mbappé, mais qui se rapproche plutôt du Barça. Et ce pour une bonne raison : à Barcelone, on le veut absolument. Au PSG, il faut attendre.
Et comment ne pas penser à Mbappé ? Pour le convaincre de rester, il faudrait lui proposer un projet cohérent et lisible. Si Mbappé attend que le PSG montre autre chose que les saisons précédentes et résolve ses problèmes, on a le sentiment que c'est loin d'être le cas actuellement. Qu'est-ce qui a changé concrètement depuis l'élimination en Ligue des champions ? Deux mois plus tard : rien. Cette attente et cette incertitude pourraient coûter très cher.