Mbappé, un comportement qui ne passe pas

Mbappé, un comportement qui ne passe pas

Selon le journaliste Nabil Djellit, la décision de Kylian Mbappé de boycotter les opérations marketing de la FFF aurait dû entraîner une sanction.

Le début du rassemblement de l'équipe de France n'a pas été très reposant pour Kylian Mbappé. Victime d'une infection ORL, le crack de Bondy est incertain pour le match contre la Côte d'Ivoire vendredi (21h15) à Marseille, a annoncé Didier Deschamps. Au-delà de ce léger problème de santé, l'attaquant du PSG a été au cœur d'une polémique cette semaine.

L'ancien Monégasque a en effet refusé de participer à plusieurs opérations marketing prévues à Clairefontaine. La raison ? Le champion du monde ne souhaite pas que son image soit associée à certains sponsors de la Fédération française de football (FFF), comme KFC ou Coca-Cola. Ces marques iraient à l'encontre de ses principes, car il serait très sensible aux questions de malbouffe.

"Un autre joueur aurait été sanctionné ou recadré".

Une décision forte, saluée par de nombreux observateurs. Mais Nabil Djellit n'est pas d'accord et ne remet pas en cause les opinions de Mbappé, mais plutôt sa manière d'agir qui, selon lui, aurait mérité une sanction. "Il faut appeler les choses par leur nom. Kylian Mbappé n'a pas obtenu ce qu'il voulait en négociant, il a donc établi un rapport de force. Il sait qu'il pèse lourd économiquement, il sait que les sponsors sont aussi là pour lui, donc la fédération est en partie prise au piège. Je ne juge pas le contenu de sa démarche, mais à mon avis, un autre joueur aurait été sanctionné ou recadré. Ce n'est pas son cas, c'est comme ça, c'est un marquage", a-t-il déploré dans des propos rapportés par Foot Radio.

"J'ai honte de la forme".

Selon le chroniqueur de L'Equipe, le numéro 7 parisien aurait dû prévenir la Fédération de ses intentions et ne pas la mettre devant le fait accompli. "Cristiano Ronaldo est plus fort que la fédération portugaise, Mohamed Salah a eu des problèmes avec la fédération égyptienne pour des histoires de sponsoring, c'est la même chose. Ce sont de super joueurs, de super marques, qui sont au-dessus de leur fédération et parfois même de leur club. (...) Mais ce qui me dérange, c'est la forme. On peut marquer le coup autrement. On peut faire un communiqué de presse en amont, pas le premier jour du rassemblement, parce qu'après on ne parle que de ça et plus des matches".