Sa nomination avait fait grincer quelques dents. Stéphanie Frappart a été désignée pour arbitrer la finale entre le FC Nantes et l'OGC Nice, et cette décision a créé la polémique. Les réactions ont été nombreuses sur les réseaux sociaux, les supporters des Aiglons avaient même lancé une pétition, et Jérôme Rothen a critiqué cette décision sur Twitter.
"J'ai l'impression de ne plus être en odeur de sainteté. Mais quel est son mérite ? De faire une telle connerie à chaque match ! Je pense sérieusement aux autres arbitres... et j'ai l'impression qu'ils pensent comme moi", a-t-il écrit.
Mme Frappart, qui s'est présentée à une conférence de presse vendredi, la veille du match, a réagi à ces critiques. "Je n'ai pas de réseaux sociaux et je ne lis presque pas la presse. Je me concentre plutôt sur la partie technique et les retours que je peux avoir avec la fédération. J'ai la confiance de la fédération, de l'UEFA et de la Fifa. Je reste sur le terrain et j'occulte tout ce qui concerne les polémiques ou les discussions sur mes performances", a-t-elle déclaré dans des propos rapportés par RMC.
Galtier : "Elle fait partie des meilleurs arbitres de la ligue".
Immédiatement après sa nomination, Mme Frappart a été défendue par les entraîneurs des deux clubs. "Je suis d'avis qu'elle fait partie des meilleurs arbitres de la ligue. Nous avons eu des désaccords avec Strasbourg et Brest. Mais elle a été nommée parce que tout le monde la croit capable de tenir une finale, qui est un match très particulier. (...) Ce qui est arrivé en championnat est arrivé", a déclaré Christophe Galtier, qui évoque quelques rencontres difficiles avec Mme Frappart en Ligue 1.
De son côté, Antoine Kombouaré a été interrogé sur le fait qu'une femme arbitre dirigeait le match. "C'est bien, c'est une très bonne chose. J'ai l'impression que les joueurs sont plus respectueux, qu'ils râlent moins et qu'ils osent moins qu'avec un arbitre masculin", a-t-il répondu.