PSG : les statistiques qui font mal

PSG : les statistiques qui font mal

Mardi, la Gazzetta dello Sports a révélé que Paris avait utilisé dimanche contre Lyon sa 111e composition différente consécutive.

A un peu plus d'un mois de son huitième de finale de Ligue des champions contre le Real Madrid, le Paris Saint-Germain a du mal à se rassurer et surtout à être convaincant dans le jeu. L'équipe de Mauricio Pochettino a concédé quatre matches nuls lors de ses cinq dernières sorties en Ligue 1.

Lors du dernier match, dimanche, face à Lyon (1-1), les Parisiens ont une nouvelle fois été pris de vitesse et ont été menés jusqu'au dernier quart d'heure. Si les Lyonnais n'avaient pas manqué de réalisme, ils auraient certainement pu gagner, mais ils ont dû se contenter d'un match nul.

Mardi, la Gazzetta dello Sport a dévoilé une statistique qui montre le mal dont souffre le PSG ces derniers mois. Contre l'OL, Paris s'est présenté pour la 111e fois consécutive avec une composition différente. Depuis décembre 2019, soit plus de deux ans, ils n'ont jamais joué deux fois avec la même formation. Le quotidien vise le "manque d'identité" de l'équipe parisienne.

Cette "série" aurait commencé avec Thomas Tuchel et se serait poursuivie depuis l'arrivée de l'entraîneur argentin sur le banc parisien. Difficile donc d'établir un plan de jeu pérenne quand on ne sait pas quels joueurs aligner.

Un milieu de terrain au centre des critiques

Face aux Gones, c'est le milieu de terrain qui a été ciblé. Si Verratti a rarement déçu, Herrera et Paredes n'ont pas apporté suffisamment au milieu de terrain, et c'est leur remplacement par Edouard Michut et Xavi Simons qui a permis à Mbappé et à ses coéquipiers de relever la tête et de revenir dans le jeu. Georgino Wijnaldum, recruté cet été, a du mal à s'imposer et à être aussi influent qu'à Liverpool ou avec l'équipe nationale néerlandaise.

L'attaque est également un problème, puisque seul Kylian Mbappé semble à l'aise. Entre les absences de Neymar, le positionnement de Messi et un Icardi rarement en forme, composer un 11 devient vite un casse-tête.

Paris doit rapidement trouver son "identité" s'il veut avoir une chance de battre le Real Madrid en février.