Si le Portugal n'est pas encore qualifié pour la Coupe du monde 2022, il est certainement le favori de l'ultime barrage entre le Portugal et la Macédoine du Nord, invitée surprise de cette finale de barrage aux dépens de l'Italie, championne d'Europe en titre. Mardi soir, la Selecçao devra finir le travail, emmenée par Cristiano Ronaldo qui, à 37 ans, n'a rien perdu de sa soif de compétition. Lorsque la question d'une éventuelle retraite après la Coupe du monde se pose, CR7 s'agace tant. "Je remarque que beaucoup d'entre vous commencent à me poser la même question", dit-il, lui qui compte 185 Lusitaniens et 115 buts à son actif (un record international).
Le footballeur mancunien ajoute ensuite d'un ton plus ferme : "Celui qui décide de mon avenir, c'est moi, personne d'autre. Si j'ai envie de jouer, je jouerai. Si je n'en ai pas envie, je ne jouerai pas. C'est moi qui décide, point final". Dans son discours, Ronaldo met chaque joueur de l'équipe nationale sur un pied d'égalité. "Nous savons que nous ne sommes pas seulement un groupe de 25 joueurs, mais peut-être de 50 ou plus. Ici, nous sommes une famille, chacun poursuit le même objectif, personne n'est au-dessus d'un autre. Seul le Portugal compte, et nous voulons aller au Qatar !"
Chanter l'hymne a cappella
Pour atteindre cet objectif, le quintuple Ballon d'Or ne veut en aucun cas traiter les Macédoniens de haut. "Nous jouons contre la Macédoine, les gens pensent que ce sera un match plus facile, mais à mon avis, ce sera un match très compliqué. S'ils sont là où ils sont aujourd'hui, c'est qu'ils le méritent. Mais je pense que si nous donnons le meilleur de nous-mêmes et que nous enflammons le stade, nous obtiendrons un grand résultat". Il recommande une recette : "Je voudrais que l'hymne commence, que la musique s'arrête et que nous tous dans le stade, les joueurs et les supporters, chantions avec le cœur, avec énergie et enthousiasme. J'aimerais que nous puissions le faire, et je suis sûr que nous allons gagner".