Sankharé menacé et en danger en Turquie ?

Sankharé menacé et en danger en Turquie ?

L'ancien Parisien Younousse Sankharé, qui joue depuis août à Giresunspor Kulübü, vit un véritable cauchemar en Turquie.

L'été dernier, Giresunspor a fêté son retour dans l'élite turque en recrutant Younousse Sankharé, l'ancien milieu de terrain du PSG passé notamment par Guingamp, Lille et Bordeaux au cours de sa carrière. Mais très vite, les belles promesses du promu se sont envolées en fumée, le laissant dans l'impasse et l'obligeant même à vivre dans la peur.

Sankharé a vite compris qu'il n'entrait pas dans les plans de son entraîneur. Depuis, il est devenu embarrassant pour le club du nord-est du pays et se dit victime de harcèlement et de malversations. "Je suis dans ma voiture pour recharger mon téléphone parce qu'on m'a coupé l'électricité et Internet dans mon logement. Je ne me sens pas du tout en sécurité", a-t-il déclaré dans une interview au journal L'Equipe, qui sonnait comme un appel à l'aide.

"Le président m'a clairement menacé".

"On a vu qu'ils voulaient se séparer de lui et qu'ils faisaient tout pour le rendre fou. C'est un comportement schizophrène. L'objectif déguisé est de ne pas payer son salaire", a déclaré l'avocat du plaignant dans le journal sportif. Harir, l'avocat du natif de Sarcelles. "Ils utilisent tous les moyens de pression possibles. Hier (lundi), le président m'a clairement menacé. Il m'a dit : "Cela fait longtemps que je retiens les supporters. Maintenant, s'il t'arrive quelque chose, ce n'est plus mon problème". J'ai essayé de le calmer, mais il m'a raccroché au nez", a ajouté Sankharé.

"Je lui ai conseillé de fréquenter les lieux publics et de ne jamais rester seul. Nous avons également contacté l'ambassade", explique RA. Harir. "Je ne sais pas si c'est mon inquiétude du moment qui veut cela, mais je vois des personnes suspectes s'approcher. Je me méfie de tout, je marche avec la peur au ventre. [...] Je n'ai jamais vécu quelque chose comme ça, à cette échelle. Je m'inquiète vraiment pour ma sécurité. Je ne suis pas du tout sereine. Franchement, je ne sais pas quoi faire", a conclu Younousse Sankharé.