A dix mois de la Coupe du monde, Didier Deschamps ne manque pas de certitudes. De nombreux joueurs des Bleus peuvent légitimement penser qu'ils seront présents au Qatar. Mais certains nouveaux venus pourraient également faire le voyage. Il suffit pour s'en convaincre de jeter un coup d'œil aux listes établies par Didier Deschamps pour les deux précédents championnats du monde.
Même s'ils ne sont pas restés dans les mémoires comme Pascal Chimbonda, invité surprise lors de la Coupe du monde 2006, Morgan Schneiderlin ou Rémy Cabella ont participé à la Coupe du monde 2014 alors qu'ils n'avaient jamais été appelés en équipe de France avant que leurs noms ne figurent sur la liste des réservistes. C'était certainement une conséquence des blessures de Franck Ribéry et de Clément Grenier. Et en 2018, s'il n'y avait pas de nouveau venu parmi les 23 Bleus pour conquérir la deuxième étoile, Lucas Hernandez, qui jouait au poste de milieu gauche en Russie, n'a été appelé pour la première fois en équipe nationale qu'en mars. Benjamin Pavard, son alter ego sur le côté droit, n'avait découvert le grand monde qu'en novembre.
Cette fois encore, il faut donc s'attendre à des surprises, d'autant que les candidats ne manquent pas. Dans les buts, l'incertitude règne sur l'identité du troisième gardien, et Illan Meslier et Walter Benitez, fraîchement naturalisé, peuvent espérer partir au Qatar. En défense, la France est toujours à la recherche d'un ailier droit titulaire et Jonathan Clauss, qui a fait ses preuves à Lens, pourrait profiter de l'occasion pour s'inviter. Au milieu, un nom sort du lot : celui de Christopher Nkunku, quatrième meilleur Français cette saison, avec pas moins de 17 buts en 29 matches toutes compétitions confondues. Anthony Modeste et Gaëtan Laborde sont également très performants avec respectivement 16 et 15 buts depuis le début de la saison.