"La décision d'attribuer la Coupe du monde au Qatar a été prise de manière inacceptable", a attaqué Lise Klaveness. Il n'y a pas de place pour les employeurs qui ne veillent pas à la liberté et à la sécurité des travailleurs de la Coupe du monde. Pas de place pour les dirigeants qui n'accueillent pas le football féminin. Pas de place pour les pays hôtes qui ne peuvent pas garantir légalement la sécurité et le respect des personnes LGBT".
Le président du comité d'organisation de la Coupe du monde de football au Qatar, Hassan Al-Thawadi, n'a évidemment pas apprécié et s'est dit "déçu que ce discours ait été tenu sans avoir échangé au préalable avec les autorités qataries". Le président de la Fifa, Gianni Infantino, a invité les personnes présentes à s'occuper du football, et uniquement de cela : "Si vous avez aussi des questions sur le football, ce ne serait pas si mal...".
Le Graët élude la question
Le président de la Fédération française de football, Noël Le Graët, a été invité à s'exprimer après coup par l'Agence France Presse et a préféré rester neutre sur le sujet. "Nous constatons que la Coupe du monde au Qatar va faire avancer les droits de l'homme de manière très rapide et très importante. Le Qatar s'ouvre au monde. Les progrès réalisés au cours des trois dernières années sont immenses, de nombreuses décisions ont été prises dans le domaine social. Ceux qui visitent de manière très neutre savent que ce n'est pas encore la même chose qu'en Europe, parce que c'est un pays en développement".