"Tout est beau"

"Tout est beau"

Alexis Pinturault, qui participera au super-G, a exprimé un avis très positif sur les installations de Yanqing, qui accueilleront les épreuves de ski alpin des Jeux olympiques d'hiver de Pékin.

Alexis Pinturault ne cache pas sa perplexité ! Alors que le circuit de la Coupe du monde n'a pas pu s'arrêter à Yanqing en prévision des Jeux olympiques d'hiver de Pékin, le vainqueur du classement général de la Coupe du monde de la saison dernière a découvert les installations qui accueilleront les compétitions pendant ces deux semaines. "Ils ont fait du bon travail, nous sommes très bien accueillis et tout est magnifique. Les installations sont bien pensées, depuis l'entrée du village olympique on peut prendre les télécabines et aller sur les pistes qui sont très bien préparées", a déclaré le skieur de Courchevel lors d'une conférence de presse. La neige est de bonne qualité, ce sont des pistes de niveau Coupe du monde, ce qui n'a pas toujours été le cas lors des Jeux olympiques". Cependant, l'utilisation d'une neige provenant exclusivement de canons créant une polémique, Alexis Pinturault a préféré ne pas s'exprimer davantage sur le sujet, pour le moment. Je suis sur place pour la compétition", a-t-il déclaré. On aurait dû se poser cette question avant, lorsque les Jeux ont été attribués. Ce qui est controversé, je préfère en discuter après les Jeux".

Pinturault : "L'interruption m'a fait du bien".

Alexis Pinturault, qui peine depuis le début de la saison avec seulement trois podiums en slalom géant à Val d'Isère et Adelboden et en slalom à Madonna di Campiglio, a déjà mis de côté ses ambitions de remporter un deuxième gros globe de cristal consécutif. Avant d'arriver en Chine, le leader de l'équipe de France s'est accordé une pause afin d'aborder les Jeux Olympiques dans les meilleures conditions. Cette pause m'a fait du bien", a-t-il déclaré. Elle me permet d'arriver avec de la fraîcheur, d'avoir coupé en milieu de saison pour aborder cet événement différemment, en prenant le temps de respirer". Si Alexis Pinturault admet que le fait que les volontaires soient protégés de la tête aux pieds est quelque chose de spécial, il assure que c'est déjà bien d'être aux Jeux. Les Jeux de Pékin se dérouleront sous des conditions sanitaires strictes, mais le Français tricolore voit cela d'un bon œil. Il assure : "Ils nous mettent dans une bonne situation sanitaire, nous nous sentons en sécurité. Nous pouvons nous détacher un peu de la question de savoir si notre test quotidien sera positif ou négatif". Après avoir découvert la piste de Yanqing lors de l'entraînement de descente, Alexis Pinturault entrera dans le vif du sujet dès le 8 février avec le super-G, avant le combiné alpin et les disciplines techniques.