Gianni Infantino a provoqué des remous et n'a pas trouvé le ton juste mercredi lors d'un discours devant le Conseil de l'Europe dans lequel il a défendu son projet d'organiser la Coupe du monde tous les deux ans. Le successeur de Sepp Blatter veut utiliser ce grand projet comme base pour un nouveau développement du continent africain, a-t-il dit en substance, avant de déraper ouvertement. "[Je veux] donner de l'espoir aux Africains pour qu'ils ne soient plus obligés de traverser la Méditerranée pour trouver peut-être une vie meilleure ou, plus probablement, la mort en mer", a osé dire Infantino, ce qui a logiquement été coupé en long, en large et en travers sur les réseaux sociaux.
Et pourtant ... Si l'on en croit une déclaration publiée vendredi par la CAF, le président de la FIFA est soutenu par tout un continent et n'est que victime d'un procès d'intention. "Plusieurs commentateurs semblent malheureusement avoir mal compris et mal interprété le discours du président Infantino. Il a dit en substance que le football était l'un des instruments devant contribuer au développement économique et social et à l'amélioration de la situation de nombreux Africains, et qu'il était un levier permettant d'offrir un meilleur avenir et une plus grande dignité à de nombreuses personnes sur le continent africain. Le président Infantino n'a pas dit que la Coupe du monde de la FIFA, qui a lieu tous les deux ans, empêcherait les Africains de traverser la Méditerranée", assure la CAF. Et de réaffirmer son soutien au projet d'organiser la Coupe du monde tous les deux ans et son attachement aux vertus du football pour le développement du continent. La Fifrafrique se porte à merveille