"Je me laisse encore quatre ou cinq jours de réflexion. Abramovitch demande trop en ce moment. Chelsea lui doit deux milliards de livres, sauf que Chelsea n'a pas d'argent. Cela signifie que ceux qui achètent Chelsea doivent dédommager Abramovitch", a-t-il expliqué. "Abramovitch fait partie des conseillers et amis les plus proches de Poutine", a déclaré Wyss au Blick. "Comme tous les autres oligarques, il est en panique. Il veut se débarrasser rapidement de Chelsea. Avec trois autres personnes, j'ai reçu mardi une offre pour acheter Chelsea à Abramovitch". Wyss, 86 ans, fondateur de l'entreprise de technologie médicale Synthes, a déclaré au journal suisse Blick que lui et trois autres personnes avaient été sondés mardi.
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Cette annonce intervient après qu'Abramovitch a déclaré samedi qu'il prévoyait de confier ses parts dans le club aux administrateurs de la Chelsea Foundation. Le Suisse a finalement affirmé qu'il n'agirait pas "seul". "Si je rachète Chelsea, ce sera avec un consortium de six ou sept investisseurs". Jusqu'à présent, Abramovitch ne figure pas sur la liste croissante des personnes physiques ou morales visées par les sanctions britanniques en raison de leurs liens avec le régime de Vladimir Poutine.