Après l'accord passé entre le CIO et la ville de Los Angeles, la ville de Paris semble en bonne voie pour accueillir les JO de 2024. Si c'est le cas, vous disposez donc de sept ans pour tenter d'y participer en devenant athlète olympique.
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Pour devenir athlète olympique, il faut savoir choisir le sport adéquat, l'idéal étant de pratiquer une discipline pour laquelle la France sera qualifiée d'office en tant que pays hôte. Il s'agit souvent d'épreuves sportives pour lesquelles le pays n'arrive pas à se qualifier d'ordinaire et qui ne sont pas très connues en France, comme le hockey sur gazon. L'Hexagone ne s'est plus qualifié pour cette épreuve depuis 45 ans alors qu'il dispose d'environ 200 clubs de hockey sur gazon. Vous disposez donc de sept ans pour vous entraîner de manière intensive pour cette épreuve avant les JO de 2024. Ce délai pourrait ne pas suffire pour nombreux d'entre vous. En revanche, la génétique permettrait à d'autres de pouvoir y parvenir. En effet, les descendants des sportifs n'auraient pas à s'entraîner aussi durement que le commun des mortels pour atteindre le même résultat, la génétique jouant en leur faveur comme l'explique le journaliste américain David Epstein dans son célèbre ouvrage Le Gène du Sport.
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Si vous êtes léger physiquement, vous pourrez devenir barreur dans l'épreuve d'aviron pour les JO de 2024. Le barreur, c'est cette personne qui s'assoit sur la poupe et dirige les rameurs pour qu'ils suivent le même rythme durant l'épreuve à huit. Contrairement à ses coéquipiers, il n'a pas d'effort physique à faire mais doit juste être léger, à l'exemple de Phelan Hill, le barreur du pays champion en titre de cette discipline qui ne pèse que 55 kg. Les plus de 40 ans pourront tenter leurs chances dans les épreuves d'équitation ou de tir comme l'a fait Julie Brougham, la cavalière néo-zélandaise qui a participé à l'épreuve de dressage individuel à Rio à l'âge de 62 ans.
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Enfin, vous pouvez toujours opter pour un changement de nationalité si vous pratiquez un sport dans lequel la France excelle. On se souvient par exemple de Ketty Mathé, membre de l'équipe de France, qui est devenue turque pour les Jeux Olympiques de Rio ou du handballeur français Bertrand Roiné qui a joué pour l'équipe du Qatar. Par contre, vous ne pourrez pas porter fièrement les couleurs de la France si elle organise la compétition, ce qui serait bien dommage !