Les histoires incroyables des Jeux Olympiques

Les histoires incroyables des Jeux Olympiques

Les Jeux olympiques sont l'occasion pour les athlètes de laisser leur marque dans l'histoire et de devenir des célébrités planétaires. Dans d'autres cas, ils deviennent les jouets d'événements qui les dépassent. Nous vous proposons aujourd'hui de découvrir quelques anecdotes insolites des JO, où la petite histoire rejoint la grande.

1. Trois mois de prison pour une médaille

Le coureur éthiopien Miruts Yifter pensait être accueilli en héros une fois de retour dans son pays après avoir remporté une médaille de bronze sur le 10 000m aux jeux de Munich en 1972. C’était sans compter sur les autorités éthiopiennes, qui lui ont infligé trois mois de prison pour n’avoir pas remporté l’or. Aux Jeux de Moscou de 1980, il remportera cette fois deux médailles d’or, heureusement pour lui…

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2. Takeishi Nishi

Nishi, passionné d’équitation, avait acheté une superbe monture nommée Uranus, avec qui il a développé une très forte relation et remporté une médaille d’or au saut d’obstacle aux Jeux de 1932. Il s’agit à ce jour de la seule médaille du Japon en équitation. Le cavalier et sa monture sont décédés durant la Seconde guerre mondiale. Le film Lettres d’Iwo Jima, de Clint Eastwood, fait d’ailleurs allusion à cette histoire.

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3. Jesse Owens

L’athlète américain noir est l’un des sportifs à avoir le plus marqué l’histoire des Jeux. Lors des Jeux de Berlin en 1936, alors que les nazis étaient au pouvoir et que la ségrégation raciale était encore en vigueur aux Etats-Unis, il a réussi à remporter 4 médailles d’or (100 mètres, 200 mètres, relais 4x100 et saut en longueur). A cette occasion, il a prouvé à la face du monde l’inanité des théories racistes sur la prétendue infériorité des noirs.

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4. Les préservatifs olympiques

Avec les Jeux de Barcelone en 1992, la lutte contre le Sida investit de plein pied le monde olympique. Il s’agit de la première occasion où des préservatifs seront distribués massivement aux 9400 athlètes (plus de 70 000). Pour la petite histoire, pour nombre constant de sportifs (10 500) à Londres, la quantité distribuée a été doublée. Les jeux seraient-ils propices à un léger relâchement des mœurs ?

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5. Quand la Pologne humilie l’URSS

Aux Jeux de Moscou en 1980, le perchiste polonais Kozakiewicz est hué par tout le stade, acquis à la cause soviétique. Cela ne l’a pas empêché de remporter la médaille d’or et d’adresser au passage par défi un superbe bras d’honneur au public, humilié. Ulcérés, les autorités communistes ont demandé des sanctions contre le Polonais. Le gouvernement polonais invoquera des spasmes musculaires incontrôlables pour ne pas punir l’athlète. Savoureux…

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6. Les colombes de la paix calcinées

Aux Jeux de Séoul, en 1988, le traditionnel lâcher de colombes symbolisant la paix a tourné au cauchemar. Une fois lâchés, les oiseaux sont en effet aller nicher dans la torche olympique, qui une fois allumée les a embrasés devant des centaines des millions de téléspectateurs. Depuis, les deux événements ne sont plus organisés en même temps.

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7. Mohamed Ali

Aux Jeux de Rome en 1960, celui qui était encore Cassius Clay remporte la médaille d’or chez les poids lourds. Très fier de sa médaille, il la portait même pour dormir. Une légende tenace mais difficilement vérifiable prétend qu’après s’être vu refuser l’accès à un restaurant réservé aux blancs à Louisville, aux Etats-Unis, où la ségrégation raciale était encore en vigueur, il aurait jeté de rage sa médaille dans une rivière.

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8. Pékin et le scandale du playback

Aux Jeux de Pékin en 2008, une charmante fillette de 9 ans chante l’hymne national chinois. Il s’est avéré qu’elle chantait en playback, et qu’elle avait remplacé une autre chanteuse plus performante mais jugée moins jolie et ayant un sourire imparfait. Le public chinois a été purement scandalisé par ces révélations, mais les réactions ont très vite été censurées sur le web par les autorités communistes.

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9. La ségrégation raciale à Mexico en 1968

Aux Jeux de Mexico en 1968, alors que la lutte pour les droits civiques et contre la ségrégation raciale faisait rage aux Etats-Unis, Tommie Smith et John Carlos finissent premier et troisième au 200 mètres et montent pieds nus sur le podium et lèvent le poing vers le ciel en référence aux Black Panthers, un mouvement noir radical. Pour ce geste jugé politique qui provoque un véritable tollé, ils seront tous deux expulsés du village olympique par le CIO.

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10. L’insurrection de Budapest s’invite aux JO

En 1956 eu lieu l’insurrection de Budapest contre la mainmise communiste sur le pays et la présence de l’URSS. Elle fut mâtée dans le sang par les troupes soviétiques. Pour les Jeux d'été, un match de water-polo opposant la Hongrie à l’URSS a terminé en pugilat complet qui a ressemblé à une réédition des combats urbains de Budapest. La Hongrie infligea une véritable humiliation à l’URSS en remportant le match, puis la médaille d’or contre la Yougoslavie.

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11. Les tests de féminité

Aux Jeux de 1968 des tests de féminité furent pratiqués sur les femmes participantes pour s’assurer de leur sexe, après que des hommes aient participé aux épreuves féminines. Ces tests ont disparu en 1999, et la seule personne à ne pas avoir eu à les subir fut la Princesse Anne d’Angleterre, pour des raisons diplomatiques évidentes.

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12. Jim Thorpe

Cet Américain est l’un des plus grands champions olympiques. Il a remporté deux médailles d’or aux Jeux de Stockholm en 1912, en pentathlon et décathlon. Il a au passage établi des records qui ont duré 60 ans ! Mais ses titres lui ont été retirés au motif qu’il n’était pas un amateur, car il jouait pour une équipe de Baseball professionnel en 1909… Ses médailles ont finalement été rendues à son fils en 1984, 29 années après son décès.

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13. La guerre froide se joue sur le terrain

En 1972, en plein cœur de la guerre froide, alors que les Etats-Unis et l’URSS se livrent un combat idéologique sans merci, les deux nations sont opposées en finale du tournoi de Basketball aux Jeux de Munich. Les Etats-Unis avaient jusque là remporté l’épreuve à chaque olympiade, mais à cette occasion les Russes se sont imposés dans les 3 dernières secondes, et ont permis à l’URSS de remporter un match de prestige, ce qui a été utilisé à fond par la propagande.

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14. Nadia Comaneci fait planter les tableaux d’affichage

A 14 ans seulement, la Roumaine Nadia Comaneci a réussi l’exploit d’obtenir 7 fois de suite la note maximale durant les épreuves de gymnastiques, 10.0. Elle a même ainsi fait bugger les tableaux d’affichages, qui n’étaient pas paramétrés pour afficher un tel score, que l’on pensait impossible à atteindre. La jeune fille remportera durant ces Jeux 5 médailles, dont 3 en or.

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15.  Quand Walt Disney organise les JO

Pour les JO d’hiver organisés en 1960 en Californie, les cérémonies d’ouverture et de fermeture ont été confiées au créateur bien connu Walt Disney. Le père de Mickey a vu les choses en grand, en engageant des milliers de figurants et le budget du spectacle a fini par scandaliser le CIO, qui a tout de même validé les propositions de Walt Disney.

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16. Les chariots de feu

Ce film culte de 1981 sur l’histoire des Jeux olympiques relate le parcours de quatre amis britanniques aux Jeux de Paris en 1924, notamment celui d’Eric Liddell, pasteur protestant qui courait pour défendre sa foi et a fini par remporter la médaille d’or sur 400 mètres. Ce film a tellement marqué les Jeux que son thème musical est aujourd’hui utilisé officiellement à chaque olympiade.

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17. Saint Louis en 1904, une histoire de racisme

Saint Louis a été l’occasion d’un spectacle d’un racisme ahurissant. En parallèle des Jeux étaient organisées les Journées anthropologiques, où le public pouvait « admirer » des des indigènes Philippins participer à des simulacres d’épreuves olympiques sans aucun entrainement pour le simple amusement du public américain. Le chef apache Geronimo y participa. Nombreuse furent les personnalités à se révolter contre cette ignominie...

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18. Johnny Weissmuller

Roi de la natation dans les années 1920, l’Américain né en Autriche-Hongrie a remporté 5 médailles d’or et une médaille de bronze. Il a participé aux Jeux alors qu’il n’était pas encore naturalisé, en volant les papiers de son frère né aux Etats-Unis. Après avoir eu le temps d’établir 28 records du monde, il est devenu une star au cinéma à Hollywood où son physique avantageux lui a fait tenir le rôle de Tarzan dans 12 films.

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19. Le boycott des jeux en pleine guerre froide

En 1980, et alors que l’URSS a envahi l’Afghanistan, le président américain Jimmy Carter déclare que les athlètes américains boycotteront les Jeux organisés à Moscou. Initialement réticent, la prise d’otage de l’ambassade américain à Téhéran en avril 1980 pousse le Comité olympique américain à accepter le principe du boycott. En 1984, aux Jeux de Los Angeles, les Soviétiques rendront la pareille aux Américains et 15 pays du bloc de l’Est boycotteront les Jeux.

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20. La douche froide pour McDonald’s

A l’occasion des Jeux de Los Angeles en 1984, McDonald’s avait décidé d’offrir des cadeaux à ses clients pour chaque médaille remportée par un américain. Une médaille de bronze donnait droit à un soda, une médaille d’argent à des frites, et une médaille d’or à un Big Mac. Malheureusement pour McDonald’s, les athlètes américains ont remporté 174 médailles suite au boycott des Jeux par le bloc de l’Est communiste, et l’opération a coûté extrêmement cher à l’entreprise, qui a été en rupture de stock de Big Macs…

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21. Les médailles spéciales de Sotchi

Les Jeux olympiques d’hiver de Sotchi en 2014 ont été l’occasion de remises de médailles bien particulières. En effet, pour commémorer la chute d’une météorite survenue le 15 février 2013, les athlètes ayant remporté une médaille d’or à cette date anniversaire lors des jeux se sont vu distribuer une seconde médaille fabriquée avec des fragments de météorite !

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22. Buster Crabbe

L’itinéraire de Buster Crabbe est similaire à celui de Johnny Weissmuller. Comme lui, il a remporté des titres olympiques avec une médaille d’or et une médaille de bronze à Amsterdam et Los Angeles. Il a par la suite lui aussi incarné Tarzan au cinéma. Mais il a surtout marqué le grand écran par ses rôles en tant que Flash Gordon et Buck Rogers durant les années 1980.

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