Andy Murray s'est imposé en finale de Wimbledon en battant le Canadien Milos Raonic au terme d'un match très disputé. Il remporte ainsi son troisième titre du Grand Chelem, face à un adversaire qui est loin d'avoir démérité pour sa première apparition dans une finale d'un tournoi majeur.
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On aurait pu s'attendre à voir le jeune Milos Raonic impressionné, dépassé par l’événement. Qualifié pour la première fois de sa carrière en finale d'un tournoi du Grand Chelem, le Canadien avait de quoi être submergé par l'émotion et perdre ses moyens, comme de nombreux autres joueurs avant lui. Mais Raonic est entré dans son match sans trembler, et a fièrement tenu tête à Andy Murray, qui se savait attendu au tournant. Il a fait parler toutes ses armes, régalant le public de montées au filet et de volées audacieuses. Très puissant et totalement décontracté, Raonic a montré de manière éclatante de quoi il était capable. Mais Andy Murray ne l'entendait pas de cette oreille. A domicile, il n'était pas concevable pour le Britannique de laisser filer cette finale. Aux services surpuissants du Canadien, il a répondu avec des retours magistraux. Usant et abusant de passings, Murray a joué systématiquement dans les pieds de son adversaire, qui aura résisté vaillamment. Sur un nuage, Murray aura tout de même dû batailler très fermement pour obtenir son titre, comme le reflète le score (6-4, 7-6[3], 7-6[2]).
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Andy Murray n'a donc pas tremblé pour remporter son second titre à Wimbledon, son troisième en Grand Chelem. Il a su saisir sa chance, d'autant qu'il disputait pour la première fois une finale face à un adversaire autre que Roger Federer ou Novak Djokovic, ses deux bêtes noires. Il a su mettre fin à une série de défaites en finale qui commençaient à peser lourd (Open d'Australie et Roland Garros perdus cette année contre Djokovic). Le Britannique doit maintenant se concentrer sur la suite de la saison, avec notamment l'échéance de la Coupe Davis, disputée en Serbie la semaine prochaine.