Loeb va encore faire mal à Ogier

Loeb va encore faire mal à Ogier

Sébastien Ogier disputera les 24 Heures du Mans en juin prochain et la comparaison avec Sébastien Loeb sera une nouvelle fois difficile à tenir...

C'est désormais officiel. Comme nous le pressentions depuis quelques semaines, Sébastien Ogier, qui a décidé de faire une pause après son huitième titre en Championnat du monde des rallyes à l'automne dernier, participera au Championnat du monde d'endurance (WEC) et donc aux 24 Heures du Mans. Le Gapençais pilotera un prototype Oreca LMP2 aux couleurs du team Richard Mille, aux côtés de deux pilotes très peu expérimentés : Charles Milesi (21 ans) et Lilou Wadoux (20 ans), tous deux engagés dans le WRT et l'Alpine Eurocup.

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L'octuple champion du monde WRC aborde cette nouvelle aventure avec des ambitions forcément mesurées. Je suis conscient que le défi est de taille, mais j'ai cherché un programme qui me motive plus que la voie de la moindre résistance", a-t-il déclaré dans un communiqué de presse. La LMP2 est une catégorie formidable et le meilleur moyen pour moi d'atteindre le plus haut niveau de l'endurance et de progresser dans cette discipline. Je suis clairement un débutant, mais je veux m'amuser tout en évaluant ce qui est possible et en voyant à quel point je peux me rapprocher des meilleurs".

L'entrée dans le monde de l'endurance rappelle bien sûr l'incursion de Sébastien Loeb en endurance lorsqu'il courait encore en championnat du monde des rallyes. Cette expérience était toutefois bien plus ambitieuse. En 2005, l'Alsacien a d'abord rejoint l'équipe Pescarolo Sport et a couru pour la victoire avec Soheil Qatari et Éric Helary, le vainqueur de 1993, dans une LMP1 candidate. Après un bon début de course, l'équipe a été abandonnée par la mécanique et a dû abandonner la course. Mais l'année suivante, il a mieux réussi : avec Éric Halery et Franck Montagny, il a terminé deuxième, seulement battu par une Audi.

Sébastien Ogier aura donc du mal à suivre les traces de son compatriote et à courir dans une LMP2, puisque les LMP1, plus puissantes, occupent les places du podium.