NBA - Utah : Gobert monte aux barricades

NBA - Utah : Gobert monte aux barricades

Dans la nuit de mardi à mercredi, le Utah Jazz s'est incliné 121 à 115 chez les Los Angeles Clippers dans le cadre de la saison régulière de la NBA, subissant ainsi sa cinquième défaite consécutive. Rudy Gobert est monté aux barricades, faisant surtout référence à l'attitude de son équipe.

Mais qu'est-ce qui ne va pas avec les Utah Jazz ? La franchise NBA n'a plus gagné un seul match de saison régulière depuis le 19 mars et a subi depuis cinq défaites consécutives. La dernière défaite a eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi chez les Los Angeles Clippers (121-115). Au-delà de la défaite, c'est surtout la physionomie de ce fameux dernier match qui a fait parler. Les visiteurs ont en effet réussi à prendre l'avantage et à compter jusqu'à 25 longueurs d'avance. Le Jazz est désormais cinquième de la conférence Ouest et se trouve en grand danger sur la route des prochains playoffs NBA. Cette situation alimente évidemment les conversations, d'autant plus que les play-ins se rapprochent à grands pas.

"Je déteste perdre"


Le Français Rudy Gobert n'a pas hésité à monter aux barricades, comme le rapporte le site spécialisé Basket USA : "Ça fait mal. Je déteste perdre. Je ne peux pas parler pour tout le monde, mais personnellement, ça fait mal. Nous nous sommes éloignés les uns des autres, et de plus en plus. Nous perdons notre équilibre, nous ne faisons plus circuler le ballon, et cela pèse surtout sur la défense. Les bonnes équipes savent comment en profiter. C'est toujours la même chose, encore et encore. Toujours de la même manière. C'est l'essence même de notre jeu. C'est ce qui nous pénalise. C'est comme si nous abandonnions. Je me fais démolir tous les soirs. Tous les soirs, je reçois des coups et c'est normal. Le basket-ball est un sport physique. Nous devons réussir à faire comme nos adversaires. Je ne vois aucune équipe qui ne se salisse pas les mains. Nous ne nous sommes jamais sali les mains" ! A ses côtés, Donovan Mitchell n'était pas bavard : "Je ne sais pas quoi dire. C'est toujours la même merde. Comme l'année dernière..."