Ski de fond (30km/H) : du positif pour Parisse et Manificat

Ski de fond (30km/H) : du positif pour Parisse et Manificat

A l'issue du 30km, où il s'est classé septième, Clément Parisse était satisfait d'avoir influencé la course. Maurice Manificat a tiré un bilan très positif de l'équipe de France de ski de fond à Pékin après sa 10e place.

Les Bleus étaient aux avant-postes. Alexander Bolshunov a décroché son troisième titre olympique samedi lors du 30 km, Clément Parisse et Maurice Manificat ont longtemps été aux avant-postes avant de se retrouver dans le top 10. C'était sympa de pouvoir jouer les premiers rôles comme ça", a déclaré Clément Parisse dans une interview accordée au quotidien L'Equipe. Je me sentais bien aujourd'hui (samedi) et je voulais vraiment essayer". Dans le final, le Français n'a cependant pas pu suivre le rythme. "Ils ont accéléré une première fois à trois kilomètres de l'arrivée, j'ai lâché un peu, je suis revenu et ils sont repartis en descente, a-t-il raconté. C'était fini". Mais au terme d'une course où "ça s'est beaucoup marché sur les pieds" et avec une stratégie qui consistait à "rester un peu caché avec le vent", Clément Parisse était satisfait d'une "belle place".

Manificat : "Le bilan des Jeux est bon"


Maurice Manificat ne cache pas que les Tricolores "ont fait une bonne course", après avoir "essayé de faire partie de la course". "J'avais de bons skis. Clément Parisse était le plus fort d'entre nous, ça s'est vu", a-t-il déclaré. Ce n'était pas facile de prendre le départ. Dès que quelqu'un voulait sortir du peloton, ça partait derrière dans les descentes". En dehors de cette unique dernière course, Maurice Manificat a tiré un bilan très positif des Jeux de Pékin, notamment avec la médaille de bronze remportée dans le relais masculin. "Le bilan des Jeux est bon. Nous ramenons une médaille avec le relais, c'était l'objectif", a-t-il assuré. Individuellement, nous savions que ce serait compliqué. Nous étions de petits outsiders. C'est tout. C'était des supers jeux". Le fondeur de Sallanches a reconnu que Milan, où se dérouleront les prochains Jeux d'hiver, "c'est loin", mais a assuré qu'il y avait "de belles choses à aller chercher" lors des prochains championnats du monde, qui auront lieu à Oberstdorf en 2023.

Lapierre : "C'était un peu à l'arrache

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Une dernière course masculine marquée par un changement de format en raison des conditions météorologiques. Une décision tardive qui a fait réagir dans le clan tricolore, notamment la déception de Maurice Manificat. Je ne sais pas pourquoi ils n'ont pas maintenu 14 heures (heure locale, ndlr), parce qu'après on arrive aux heures froides, et pourquoi ils n'ont pas pris leur décision la veille", a-t-il déclaré. Honnêtement, nous n'avons pas gelé. Cela n'aurait pas changé l'issue de la course". De son côté, Clément Parisse a assuré que "dans ces conditions, nous aurions pu faire une course de 50 kilomètres". Jules Lapierre, 15e, a reconnu qu'il avait "l'habitude de s'adapter, mais c'était un peu juste". Pendant la course, le Grenoblois a eu "des problèmes avec ses jambes" et n'a pas pu suivre le rythme. Quand c'est reparti, j'étais tout seul dans la pampa, je voyais le groupe devant moi, mais je n'avais pas assez de jus pour le rattraper", a-t-il ajouté. J'étais entre les deux groupes et j'ai tout fait tout seul pendant deux tours. Le combat contre moi-même". Adrien Backscheider, 34e de la course, n'a pas caché qu'il n'était pas très clair dans sa tête et a admis que c'était "difficile depuis le début". "Ça fait longtemps que je suis là et ça s'est bien passé un jour sur deux. Aujourd'hui, ce n'était pas très bon", a ajouté le Messin. Je n'étais pas bien sur les skis, c'était une journée d'enfer".