Il y a quelques mois, Djamel Belmadi, l'entraîneur des Fennecs, avait violemment critiqué Andy Delort après que celui-ci ait "mis sa carrière internationale entre parenthèses". Il avait même osé le qualifier de "petite fiancée", suggérant que Delort choisissait lui-même ses matches et refusait de participer aux matches de qualification. A ce moment-là, peu de gens croyaient à une réconciliation entre les deux hommes. Aujourd'hui, il semble toutefois que ce soit le cas.
Belmadi prêt à jeter l'éponge avec Delort
Belmadi a été interrogé sur l'attaquant de l'OGC Nice lors de la conférence de presse de lundi. Il a répondu, le sourire aux lèvres : "J'attendais cette question. Si Dieu le veut, cela s'arrangera". Il a ensuite renchéri en expliquant qu'il n'avait "rien de personnel" contre lui. "C'est un joueur qui ne pose pas de problème, mais ses prises de position ont fait l'effet d'une bombe dans les vestiaires. Depuis, il y a eu une discussion et de nouveaux éléments sont apparus. En temps voulu, il aura son mot à dire. L'équipe nationale n'appartient pas qu'à moi", a-t-il ajouté. Le technicien algérien serait donc prêt à tendre à nouveau la main à celui qu'il avait convoqué pour la première fois en mai 2019, juste avant la CAN victorieuse.
Si Delort a une chance de revoir l'équipe algérienne, c'est aussi parce que celle-ci souffre actuellement d'un manque de solutions pour les postes de devant. Islam Slimani, qui n'a plus joué avec son club du Sporting depuis des semaines, est prévu pour les prochains matchs. "Nous n'avons pas le temps de remettre les joueurs à niveau. En équipe nationale, il s'agit d'avoir les meilleurs joueurs au bon moment. Mais il y a certains postes et certaines situations qui font qu'on enfreint la règle", a reconnu Belmadi.