Cinq ans après sa dernière participation à une phase finale de CAN, le Burkina Faso revient dans le dernier carré. Et une fois de plus, c'est la Tunisie qui fait les frais de la montée des Etalons. Les coéquipiers d'Edmond Tapsoba ont maintenu leur avance pendant une mi-temps avec une solidarité sans faille. Courbant sans cesse l'échine, ils sont devenus la marque de fabrique d'un collectif qui a donné l'image d'une équipe en mission. Comme le Mali en 2012, ce Burkina Faso semble avoir été dépassé par le contexte politique, avec la rébellion militaire et la chute du président Roch Marc Christian Kaboré.
"Nous n'avons peur de personne"
"Permettez-moi de dédier cette qualification à notre peuple qui, comme vous le savez, traverse des moments difficiles, même si la situation est aujourd'hui stable", a réagi l'entraîneur Kamou Malo après la qualification de ses hommes. En tout cas, je profite de cette tribune pour rendre hommage à ce peuple qui reste debout malgré tout. Et je dis que notre équipe est à l'image de notre peuple, nous resterons debout quoi qu'il en coûte". Et le technicien local expérimenté ne s'interdit rien pour la suite de la compétition. Nous n'avons peur de personne, je vous le dis très sincèrement", poursuit-il avant de conclure. Y a-t-il aujourd'hui une équipe invulnérable ? Je vous pose la question". Et c'est déjà une façon d'y répondre.
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