La CAF sévit contre le Cameroun. Après la bousculade mortelle survenue lundi soir au stade d'Olembé avant le match Cameroun-Comores, la commission d'organisation de la CAN s'est réunie mercredi à Yaoundé. Comme annoncé la veille par son président Patrice Motsepe, la CAF a décidé de fermer l'enceinte en question jusqu'à nouvel ordre. "Les prochains matches initialement prévus au stade d'Olembé n'auront pas lieu tant que la CAF et le Comité local d'organisation (COCAN) n'auront pas reçu le rapport complet de la commission d'enquête, indiquant les circonstances et les événements qui ont conduit à la blessure et à la mort de spectateurs au stade d'Olembé", peut-on lire dans le communiqué très ferme de l'instance panafricaine.
Et le Cameroun est mis face à ses responsabilités. "La commission d'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations de la CAF exige également l'assurance et la garantie que des mesures appropriées ont été prises pour s'assurer qu'un incident similaire ne se reproduise pas lors de la CAN TotalEnergies Cameroun 2021".
En conséquence, trois matches ont été reprogrammés au stade Ahmadou Ahidjo : Le quart de finale entre le Maroc et le vainqueur d'Egypte-Côte d'Ivoire (match 47) le 30 janvier (17h), prévu à Olembé, le quart de finale entre le Sénégal et le vainqueur du Mali-Guinée équatoriale (match 48) le 30 janvier (20h), prévu sur la pelouse décriée du stade Japoma de ... Douala, et enfin la deuxième demi-finale (match 50), programmée le 3 février (20h), prévue à Olembé. Un triple déplacement qui sonne comme un désaveu pour le pays organisateur de la 33e édition.