Pour Samuel Eto'o, les accusations de fraude portées contre le Cameroun sont incompréhensibles. Lundi soir, l'équipe entraînée par Toni Conceiçao a validé son ticket pour les quarts de finale de la Coupe d'Afrique en battant une équipe des Comores décimée par le Covid-19 et contrainte de jouer avec un joueur de champ - Chaker Alhadhur - dans les buts. Pour rappel, la Confédération africaine de football (CAF) avait refusé d'accorder une dérogation à Ali Ahamada, redevenu Covid-négatif à la suite d'une modification du règlement entrée en vigueur dimanche. Sur le terrain, le capitaine des Comores, Nadjim Abdou, a été expulsé après seulement sept minutes de jeu.
"Je souhaite humblement que mon pays soit respecté"
Après ce succès pas forcément aussi élevé que prévu, les accusations de fraude pleuvent donc sur le pays organisateur de la compétition. Mardi, Samuel Eto'o est monté aux barricades au micro de Canal+ Sport Afrique. "Je voudrais apporter une précision sur les tests et rappeler aux journalistes qui se lancent dans des explications impossibles que l'argent qui a été choisi pour faire les tests n'est pas sous le contrôle du Cameroun. Il est à 100 % sous le contrôle de la CAF. Les règles du jeu étaient connues de tous avant le début de la compétition. Je souhaite humblement que mon pays soit respecté", a glissé le président de la Fédération camerounaise de football, présent au stade d'Olembe pendant le match.
🌍 - 🗣 "Je n'ai jamais accepté et je n'accepterai jamais la fraude !
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@SamuelEtooa souhaité s'
exprimer sur la polémique autour des contrôles positifs au COVID-19 dans certaines sélections pic.twitter.com/53qBI877XA
- CANAL+ SPORT Afrique (@cplussportafr) janvier 25, 2022
" La Tunisie a eu sept cas de contrôles positifs contre le Nigeria et n'a pas joué contre le Cameroun. Le Maroc lors de la première journée a également été sanctionné et n'a pas joué contre nous. J'ai l'impression que certains d'entre nous ont parfois la mémoire courte. Ce n'est pas juste d'insinuer des choses, d'accuser le gouvernement camerounais ou de m'accuser moi-même. J'ai essayé d'être un grand champion et je l'ai été parce que j'ai mérité toutes mes victoires. Je n'ai jamais accepté la tricherie, et cela ne sera jamais le cas. J'espère que tout le monde le comprendra et que les faux débats que l'on veut imputer au gouvernement camerounais et à sa fédération de football cesseront", a conclu l'ancien attaquant du FC Barcelone dans des propos qui l'ont mis en colère. En quart de finale de la compétition, le Cameroun défiera samedi (17h) la surprenante équipe de Gambie.