Egypte : Pourquoi Queiroz s'est mis en colère

Egypte : Pourquoi Queiroz s'est mis en colère

Le sélectionneur égyptien Carlos Queiroz a expliqué sa colère après la demi-finale de la CAN remportée par les Pharaons aux tirs au but face aux hôtes camerounais.

L'Egypte a créé la sensation jeudi en éliminant le Cameroun de la Coupe d'Afrique des Nations. Les Pharaons ont triomphé aux tirs au but, après avoir joué très solidement pendant 120 minutes. Carlos Queiroz a bien sûr été le grand artisan de ce succès. Le Portugais aurait aimé assister de près à cette victoire, mais l'arbitre du match l'en a empêché. Au milieu de la deuxième mi-temps, il l'a expulsé du terrain en lui infligeant deux cartons jaunes peu de temps après pour des protestations très véhémentes.

Queiroz exige le respect de la CAF


Queiroz s'est alors mis très en colère. Et si son assistant Wael Gomaa n'était pas intervenu, il s'en serait peut-être pris physiquement à l'arbitre assistant. Un comportement étonnant qu'il a toutefois tenté de justifier après le match. "Malheureusement, ils envoient encore une fois ce genre d'arbitres dans un match de ce niveau, des arbitres sans expérience, sans niveau, qui veulent faire le show..... Ça a commencé directement dans les vestiaires", a d'abord lâché le technicien lusitanien en conférence de presse.

"Nous n'avions pas encore commencé le match et il vient dans les vestiaires pour intimider notre staff. Mais même contre cela, contre toutes les décisions qui ont toujours été en défaveur de l'Egypte, nous avons été la meilleure équipe en deuxième mi-temps et aux tirs au but", a poursuivi fièrement l'entraîneur égyptien.

Queiroz a conclu en soulignant que le traitement global de sa sélection par les officiels et les organisateurs tout au long du tournoi était honteux : "La CAF ne respecte pas l'Égypte, des horaires des matches à la qualité des terrains - nous avions les pires terrains ! Nous sommes l'Egypte ! Comment cet arbitre peut-il, après ce qu'il a fait par le passé, participer à la Coupe d'Afrique des Nations ? Qui peut comprendre cela ? Personne !"