Mali : Magassouba sur un siège éjectable

Mali : Magassouba sur un siège éjectable

La Fédération malienne de football a décidé de maintenir l'entraîneur Mohamed Magassouba dans ses fonctions, mais de le placer sous la surveillance d'un collège d'experts.

Le Mali tire les leçons de son échec à la CAN 2021. Eliminés en huitièmes de finale, les Aigles n'ont une nouvelle fois pas été en mesure de rééditer leurs exploits dans les catégories de jeunes, ni même au CHAN dans la catégorie reine. Le président de la Fédération malienne de football, Mamoutou Touré, dit "Bavieux", a fait le bilan de cette participation mercredi et a annoncé une série de mesures. L'entraîneur Mohamed Magassouba, qui dirige l'équipe nationale depuis plus de cinq ans, voit les contours de sa mission évoluer.


Magassouba est l'entraîneur du Mali, mais il ne sera plus seul à gérer l'équipe nationale du Mali", a annoncé le patron de la Fémafoot. Un point essentiel a été convenu avec l'entraîneur compte tenu des échéances à venir : Nous avons proposé de créer un collège autour de l'entraîneur pour les deux matches contre la Tunisie". Même si la composition de ce collège n'est pas encore fixée à 100 %, des contacts ont déjà été établis avec Frédéric Kanouté, Cédric Kanté, Momo Sissoko, Eric Chelle ainsi que Seydou Keita.


La qualification pour la Coupe du monde ou la porte.


Quelle sera la suite des événements ? Les résultats décideront du sort de Mohamed Magassouba. "Après les deux matches contre la Tunisie, il y aura une évaluation de Magassouba et nous déciderons si nous continuons avec lui ou non. Indépendamment de notre relation ou de nos affinités avec l'entraîneur, nous avons besoin de résultats. Et si cela ne suffit pas, nous changerons, cela ne fait aucun doute", a ajouté Mamoutou Touré. Mohamed Magassouba est donc confronté à un double défi : la qualification ou la porte.


L'homme de 64 ans n'est pas seulement responsable de l'incapacité du Mali à atteindre les huitièmes de finale de la CAN, mais aussi de son comportement pendant et après le match fatal contre le Nzalang Nacional. De nombreux observateurs avaient reproché à cet entraîneur expérimenté de ne pas réagir aux décisions arbitrales contraires prises par son équipe et d'avoir réagi de manière fataliste à l'élimination. Ce qui était auparavant considéré comme de la sagesse a cette fois été interprété comme de la faiblesse.