C'est l'hécatombe sur Paris-Nice. Sur les 154 coureurs partis dimanche dernier de Mantes-La-Jolie, ils n'étaient plus que 110 vendredi soir à l'arrivée à Aubagne. Et le samedi matin, alors que le peloton s'élançait vers le col du Turini, on pouvait rayer de la liste des participants huit coureurs qui n'avaient pas pris le départ ou qui avaient jeté l'éponge après quelques kilomètres.
Les raisons de ces abandons sont multiples. Il y a les chutes, fréquentes dans Paris-Nice. La stratégie de certains coureurs, notamment des sprinters, qui veulent éviter un week-end montagneux dans le sud des Alpes. Et puis il y a ce mystérieux virus qui sévit dans le peloton et qui rend de nombreux coureurs malades.
Kevin Geniets, lui, a eu la malchance ... d'avoir été écrasé par un panneau publicitaire avant même le début de l'étape. Le coureur de Groupama-FDJ se trouvait dans la zone de départ lorsqu'un panneau avec les sponsors de la course, placé derrière les coureurs pour les interviews télévisées d'avant-course, a été renversé par une rafale de vent.
Le champion luxembourgeois s'est trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Bien qu'il n'ait pas été très rapide, il a heurté quelques barrières dans sa chute. "Un panneau de la zone mixte est tombé sur Kevin Geniets avant la 7ème étape de Paris-Nice. Il a été touché à la cheville, a pris le départ mais est contraint d'abandonner après quelques kilomètres fictifs" , explique son équipe Groupama-FDJ.
La télévision danoise(@TV2SPORTdk) a filmé au moment de la chute de Kévin Geniets. Très grande malchance. #ParisNicepic.twitter.com/22Bac2sDkF
- Le Gruppetto (@LeGruppetto) mars 12, 2022