L'avenir de Lewis Hamilton pourrait avoir été partiellement décidé mardi. Plus d'un mois après le Grand Prix d'Abu Dhabi, le pilote Mercedes, à qui le huitième titre de champion du monde a échappé dans le dernier tour suite à une décision surprenante du directeur de course Michael Masi, reste mystérieux quant à ses intentions. Et ce, même si le directeur de l'équipe Mercedes, Toto Wolff, évoque toujours à demi-mot la possible retraite de son pilote vedette.
"J'espère vraiment que nous le reverrons en 2022. C'est l'une des figures les plus importantes de la Formule 1. Ce serait une humiliation pour tout notre sport si le meilleur pilote du plateau claquait la porte à cause de décisions scandaleuses", a-t-il répété tout récemment dans une interview au journal autrichien Krone. Certains pensent que ces déclarations visent à faire pression sur la Formule 1, alors que la Fédération Internationale Automobile a ouvert une enquête sur les événements des derniers tours du GP d'Abu Dhabi.
Masi sacrifié par la FIA ?
Si l'on en croit la presse anglaise, Lewis Hamilton est toujours dans l'expectative. Le président de la FIA, Mohamed Ben Sulayem, a rencontré mardi Stefano Domenicali, le directeur général de la Formule 1. Lors de cette rencontre, il a bien entendu été beaucoup question du dernier Grand Prix de la saison passée et de l'analyse entamée par la FIA. Bien que rien n'ait filtré de ces discussions, si ce n'est qu'elles ont été amicales et constructives, il ne fait guère de doute que le sort de Michael Masi a été évoqué. Et indirectement aussi de celui de Lewis Hamilton.
Le directeur de course australien avait pris une série de décisions discutables après le crash de Nicholas Latifi et l'intervention de la voiture de sécurité. Après avoir autorisé les retardataires à dépasser Lewis Hamilton, il avait rouvert la course pour le dernier tour, permettant ainsi à Max Verstappen, qui avait pu changer ses pneus, de dépasser son rival britannique à quelques virages de l'arrivée. Mercedes aurait d'ailleurs demandé la tête du directeur de course en échange du retrait de sa plainte contre la FIA. Son départ semble inévitable et son nom n'apparaît plus dans l'organigramme récemment publié par la FIA. Et ce, alors que de nombreux observateurs estiment que l'avenir de Lewis Hamilton dépend en grande partie de celui de l'Australien...