Hamilton, un retraité qui pourrait coûter cher

Hamilton, un retraité qui pourrait coûter cher

Lewis Hamilton, qui réfléchit à son avenir, est lié à Mercedes jusqu'en 2023. Une démission pourrait donc lui coûter cher.

Lewis Hamilton sera-t-il présent lors des traditionnels essais hivernaux qui se dérouleront du 23 au 25 février à Barcelone ? Cette question agite le monde de la Formule 1 plus d'un mois après le Grand Prix d'Abu Dhabi et la chute du septuple champion du monde, dépassé par Max Verstappen dans le dernier tour après l'accident de Nicholas Latifi à quelques tours de la fin et la décision des commissaires de course après l'arrivée de la voiture de sécurité. Depuis, Lewis Hamilton s'est muré dans le silence et les spéculations vont bon train.

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Si certains estiment que cette attitude vise surtout à faire pression sur la Fédération internationale de l'automobile, le clan Mercedes ayant réclamé la tête du directeur de course Michael Masi, d'autres pensent que le scénario d'une retraite anticipée doit bel et bien être envisagé. Selon une source proche de l'écurie allemande, citée par le Telegraph, Lewis Hamilton aurait envisagé de partir en cas de victoire à Abu Dhabi et de huitième titre.

Lewis Hamilton est toutefois encore sous contrat avec Mercedes jusqu'en 2023 et un départ soudain pourrait ne pas être indolore pour Hamilton, né à Stevenage. L'écurie allemande aurait le droit de poursuivre son pilote vedette et d'exiger un dédommagement conséquent, à la hauteur des 50 millions d'euros qu'il devrait toucher pour les deux années de son contrat. "S'il démissionne, il ne fera qu'irriter l'équipe en la laissant sans autre option", a déclaré une source chez Mercedes, qui a du mal à imaginer que Lewis Hamilton soit capable d'une telle impertinence. Un autre connaisseur du dossier est toutefois convaincu que le constructeur allemand ne s'opposera pas à un départ du pilote britannique, quoi qu'il arrive.