Hamilton vs. FIA, un départ inévitable !

Hamilton vs. FIA, un départ inévitable !

Lewis Hamilton est toujours aussi mystérieux quant à ses intentions pour la saison prochaine et, selon Johnny Herbert, vivrait forcément très mal un statu quo.

Intronisé à la fin de la saison dernière pour succéder à Jean Todt à la présidence de la Fédération internationale de l'automobile, Mohammed Ben Sulayem a connu un début de mandat mouvementé. Les événements du Grand Prix de Dhabi en ont été la conséquence. Alors que Lewis Hamilton était en route pour la victoire et son huitième titre de champion du monde, tout s'est effondré pour lui dans les derniers tours. La faute au crash de Nicholas Latifi et surtout aux décisions abracadabrantesques du directeur de course Paul Masi et des commissaires de course.

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Depuis, le pilote Mercedes s'est muré dans le silence. Une attitude qui soulève des questions. Malgré son contrat qui court encore pour deux ans, le septuple champion du monde serait prêt à tout laisser tomber. Toto Wolff, le directeur de Mercedes, entretient la rumeur alors qu'il attend des décisions fortes de la FIA après les erreurs commises à Abu Dhabi. Michael Masi devrait en faire les frais. Si ce n'est déjà fait. La fédération ne s'est pas exprimée à son sujet, mais il ne figure déjà plus dans l'organigramme de la FIA.

L'ancien pilote de course Johnny Herbert pense que son maintien poserait problème. "Je ne sais pas si Masi sera présent à la reprise de la saison. Si oui, ce ne serait pas une situation confortable, probablement à la fois pour Hamilton et pour Masi, pour être tout à fait honnête", a-t-il expliqué à la télévision anglaise. En tant que pilote, Lewis doit se sentir très désavantagé d'être privé de son huitième titre de cette manière. Vous ne voulez pas - et je ne veux pas - avoir à nouveau affaire à l'homme qui a pris la mauvaise décision, l'homme qui a fait en sorte que vous perdiez un championnat du monde. Une telle chose peut-elle être pardonnée ? A la place de Lewis, je serais très, très en colère s'il pouvait continuer, et je pense que Mercedes doit penser de manière très similaire. Il y a beaucoup de choses qui doivent être traitées de la bonne manière, en particulier par la FIA, pour faire de la Formule 1 ce que nous attendons d'elle, c'est-à-dire être juste".