Les dégâts causés par les événements survenus dans les derniers tours du Grand Prix d'Abu Dhabi ont été nombreux. Si Lewis Hamilton, qui courait vers la victoire et son huitième titre de champion du monde, a bien sûr été la principale victime du crash de Nicholas Latifi à cinq tours de la fin et des décisions qui ont suivi, les dommages collatéraux ont également été nombreux.
Michael Masi a été l'autre grande victime de l'épilogue du Grand Prix d'Abu Dhabi. L'homme, qui occupait le rôle de directeur de course depuis quatre saisons, a été licencié par la FIA. En cause, ses décisions prises après le crash du pilote Williams et l'intervention de la voiture de sécurité, notamment sa demande aux retardataires entre Lewis Hamilton et Max Verstappen de repasser devant le pilote britannique afin que les deux rivaux puissent s'expliquer dans le dernier tour.
L'homme par qui tout est arrivé, Nicholas Latifi, a également dû payer un lourd tribut. Le pilote Williams a en effet reçu des messages virulents de la part des fans de Lewis Hamilton, qui le tenaient pour responsable de la défaite de leur protégé. Une approche que le septuple champion du monde n'a pas appréciée. J'ai été en contact avec Nicholas", a-t-il déclaré dans un commentaire repris par le Daily Mail. Il a tout mon soutien. Et je sais à quel point cela peut être difficile dans ce genre de situation. Il est important pour lui de savoir qu'il a le soutien des gens qui l'entourent".
Personne ne mérite une telle chose et cela ne devrait jamais être toléré.
Le pilote canadien avait d'ailleurs mis en avant les attentions de son alter ego. En ce qui concerne le soutien que j'ai reçu, Lewis m'a en fait envoyé un message quelques jours plus tard, juste avant que je ne publie ma déclaration", a-t-il expliqué lors de la présentation de la nouvelle Williams. Je ne vais pas entrer dans les détails de ce qu'il a dit. J'ai également reçu des messages de soutien d'autres membres de l'équipe Mercedes".
Lewis Hamilton a ajouté : "Personne ne mérite cela et cela ne devrait jamais être toléré", soulignant les limites des réseaux sociaux : "Ils sont capables de changer ces choses et de faire des changements. Mais ils ne semblent pas le faire assez rapidement. Je pense que nous devons simplement continuer à faire pression".
"En fin de compte, je ne pense pas qu'il y ait eu un grand changement ou que ces plateformes sociales aient fait suffisamment de travail", a-t-il encore regretté, mettant les réseaux sociaux devant leurs responsabilités : "Nous devons continuer à faire pression pour qu'ils fassent des changements. La santé mentale est une chose réelle et des personnes sont abusées par ces plateformes sociales".