A deux mois de l'ouverture de la saison 2022, la présence de Lewis Hamilton à Bahreïn reste incertaine. Silencieux depuis le Grand Prix d'Abu Dhabi en décembre dernier, où il a perdu le titre de champion du monde dans le dernier tour, le Britannique pourrait tourner le dos à ce sport. Alors que Mercedes a finalement accepté le résultat de la course et du championnat, la FIA a ouvert une enquête dont les conclusions sont attendues avant le Grand Prix de Bahreïn 2022, qui se déroulera du 18 au 20 mars. Selon certaines indiscrétions, Mercedes aurait fait pression sur la FIA pour obtenir le départ de Michael Masi. Ce dernier, directeur de course depuis le décès de Charlie Whiting en 2019, est tenu pour responsable de la controverse par ses décisions prises dans les derniers instants du Grand Prix d'Abu Dhabi. Mohammed Ben Sulayem, récemment élu à la tête de la FIA en remplacement de Jean Todt, s'est rendu mardi au siège de la Formule 1 à Londres pour y rencontrer Stefano Domenicali.
Stefano Domenicali :
"Delighted to welcome the new President of the FIA, Mohammed Ben Sulayem, to F1 HQ in London today. Nous nous concentrons tous les deux sur l'avancement du sport et la poursuite de la dynamique associée à la F1". pic.twitter.com/qk1uXNeP4c
- F1 Media (@F1Media) janvier 18, 2022
Domenicali et Ben Sulayem restent silencieux sur le sujet de leurs discussions.
Les deux hommes forts de la Formule 1 ont donc échangé pendant une heure de rencontre. Le contenu des discussions n'a pas été rendu public, mais la presse anglaise rapporte qu'elles ont été "amicales et constructives". Dans un message sur Twitter, Stefano Domenicali a déclaré qu'il était "ravi" d'avoir reçu Mohammed Ben Sulayem et a assuré qu'ils étaient "engagés à faire progresser le sport". Tout porte cependant à croire que l'enquête en cours sur les événements d'Abu Dhabi a été évoquée entre les deux hommes et notamment l'avenir de Michael Masi. Une décision concernant l'Australien, et notamment sa démission en tant que directeur de course F1, pourrait convaincre un Lewis Hamilton visiblement désabusé de poursuivre sa carrière en Formule 1. Pour l'heure, l'avenir du Britannique est incertain, sa présence lors de la présentation du nouveau bolide Mercedes le 18 février n'ayant pas pu être confirmée par le constructeur automobile allemand.