Red Bull et Porsche, des alliés ?

Red Bull et Porsche, des alliés ?

Alors que Red Bull Racing poursuivra sa collaboration avec Honda jusqu'en 2025 et prévoit d'ouvrir son propre département moteur pour 2026, la presse allemande rapporte qu'un partenariat entre l'entreprise autrichienne et Porsche pourrait être officialisé prochainement.

L'entrée du groupe Volkswagen en Formule 1 prend de plus en plus d'importance. Alors que le patron de McLaren a récemment évoqué le sujet et que le vice-président de Porsche Motorsport Thomas Laudenbach a confirmé l'intérêt de sa marque pour une entrée en Formule 1 à partir de 2026, tout cela pourrait se matérialiser dès le mois de mars prochain. Selon les informations du site spécialisé allemand Motorsport-Total, la marque de Weissach serait en négociations avancées avec Red Bull Racing pour mettre en place un partenariat qui permettrait à Porsche de devenir motoriste. Les derniers obstacles à cette alliance seraient l'approbation des dirigeants du groupe Volkswagen. Un accord serait le résultat d'intenses discussions entre Helmut Marko, conseiller de Red Bull pour le sport automobile, et son compatriote Fritz Enzinger, qui dirige la division sportive de Volkswagen.

Porsche prêt à utiliser Red Bull Powertrains pour son moteur ?

Cette annonce intervient au moment où Red Bull recrute de plus en plus de personnel pour son nouveau département moteur, appelé Red Bull Powertrains et basé à Milton Keynes. Le partenariat avec Honda pour la construction des moteurs, dont le développement est gelé, étant maintenu jusqu'en 2025, les ambitions de ce projet semblent toutefois avoir changé. La nouvelle filiale sera libérée de la responsabilité de la construction et de l'entretien des moteurs pour les trois prochaines saisons et pourra se concentrer sur les défis du nouveau règlement prévu pour 2026, qui prévoit un moteur simplifié avec une partie électrique plus puissante. Un futur moteur qui pourrait alors porter le nom de Porsche dans le cadre d'une collaboration avec Porsche. Une telle organisation permettrait également au constructeur allemand d'économiser de l'argent, les coûts de fabrication étant moins élevés en Grande-Bretagne qu'en Allemagne.