Bordeaux : Guion pointe du doigt un problème mental chez les joueurs

Bordeaux : Guion pointe du doigt un problème mental chez les joueurs

Dans une interview accordée à L'Equipe, David Guion, l'entraîneur des Girondins de Bordeaux, a évoqué les problèmes mentaux qui, selon lui, affectent les performances de son équipe, lanterne rouge de la Ligue 1. L'entraîneur espère que les dysfonctionnements observés seront corrigés afin d'atteindre son objectif : maintenir le club en Ligue 1.


Bordeaux a été battu 3-0 par le PSG dimanche au Parc des Princes et n'a pas réussi à lâcher la lanterne rouge de la Ligue 1 (22 points, 5 unités derrière Lorient, 17e). Avant le match contre Montpellier lors de la 29e journée du championnat de France (15h), David Guion s'est exprimé dans le quotidien sportif français L'Equipe. L'ancien entraîneur du Stade de Reims, qui a pris les rênes de sa nouvelle équipe le 17 février dernier, a pointé du doigt le problème mental que l'on peut observer chez ses joueurs. "Aujourd'hui, les joueurs doutent, ils manquent de confiance en eux. On pourrait penser qu'avec leur qualité et leur expérience, ils suffiraient, mais non", a-t-il déclaré, estimant qu'il devait trouver les leviers pour redonner confiance au groupe.

"Il faut que je rentre dans leur tête"


Sur les quatre matches qu'il a dirigés avec les Girondins, Guion n'a pas réussi à remporter de victoire, pour deux nuls et deux défaites. Guion, né au Mans, considérait la défaite contre Troyes le 6 mars (0-2) comme une grande déception. Les deux penalties accordés à l'ESTAC ont eu un impact considérable : "Les joueurs se sont dispersés, ils ont perdu le fil de la rencontre. On voit clairement ici la problématique des aspects mentaux. Ce sont les trois points qui nous manquent aujourd'hui", a-t-il déclaré.

Guion est convaincu de pouvoir renverser la vapeur et a insisté sur sa mission : "Il reste dix matches, c'est déjà une raison d'espérer. Ensuite, si je parviens à maîtriser leurs problèmes mentaux, je suis convaincu que la qualité des joueurs nous permettra de rester en classe. Je dois entrer dans leur tête". Le technicien, qui s'investit "totalement, sept jours sur sept" pour réussir dans son rôle, a rappelé sa conviction profonde : "Pour moi, les Girondins, c'est gagner. C'est le club de toute une région, le club des supporters qui vivent très mal cette situation. Je sais aussi ce que cela signifie pour les employés. Je ne peux imaginer Girondins qu'en L1".