"J'ai décidé de continuer et d'honorer mon contrat", qui court jusqu'à l'été 2023, a déclaré l'entraîneur à la presse après l'avoir annoncé aux joueurs le matin même. "Il y a un défi fantastique à relever l'année prochaine. Une année avec quatre relégations (pour ramener la Ligue 1 à 18 équipes), c'est ce que je veux vivre. Ça va être chaud, ça va être dur, ça va être compliqué. Et puis il y aura la Ligue Europa...", a-t-il expliqué. Kombouaré avait évoqué sans ménagement le quotidien "pas facile" avec le président Kita le soir de la victoire en Coupe de France le 7 mai : "Depuis cinq mois, on s'est démarqués".
"C'est comme dans une famille, il y a des moments où on se dispute un peu", a-t-il expliqué jeudi, après s'être entretenu avec Kita lundi. Mais même si les discussions ont permis d'apaiser les tensions, "le plus important sera les actes", notamment les recrutements de l'été. "J'ai défini une liste de joueurs. Je les jugerai sur pièces, mais j'ai confiance", a assuré Kombouaré, alors que la gestion des transferts a déjà brouillé Kita avec nombre de ses entraîneurs. L'été s'annonce délicat pour l'équipe nantaise avec le départ déjà acté de Randal Kolo Muani et les possibles départs de Ludovic Blas, Alban Lafont ou Moses Simon.
Kombouaré ne s'opposera pas à leur départ s'ils reçoivent une offre alléchante, et il ne s'attend pas non plus à ce que le club recrute des joueurs qui ne sont pas sur sa liste. Kita "m'a assuré qu'il allait investir. Il y aura des départs, oui. Mais nous ne devons pas avoir peur. Nous devons recruter de nouveaux joueurs qui apportent de la fraîcheur et de l'envie. On peut avoir de belles surprises".
Arrivé en février 2021 à la tête d'une équipe directement reléguée en Ligue 2, Kombouaré a mené les Canaris jusqu'aux play-offs pour le maintien. Et avec un effectif quasiment inchangé, il a décroché cette saison en Coupe de France le premier titre de Nantes depuis 2001. En L1, les résultats ont également été très corrects (9e avec 54 points).