Nantes : Kombouaré avoue ses émotions avant la finale de la Coupe de France

Nantes : Kombouaré avoue ses émotions avant la finale de la Coupe de France

A cinq jours de la finale de la Coupe de France avec Nantes contre Nice (samedi, 21h), Antoine Kombouaré a livré ses sentiments lundi. Devant la presse, le technicien de 58 ans a expliqué son état alors qu'il dispute la compétition avec son "club de cœur" contre les Ai



Bien qu'Antoine Kombouaré soit "serein" avant que Nantes et Nice ne s'affrontent samedi soir (21h) sur la pelouse du Stade de France pour la finale de la Coupe de France, il est aussi ému. Lui qui a fait ses débuts professionnels sous le maillot des Canaris en 1983 en tant que joueur pourrait remporter un trophée qu'il a déjà remporté trois fois dans sa carrière. Deux fois en tant que joueur, en 1993 et 1995 ; mais aussi une fois en tant qu'entraîneur du PSG, en 2010. "C'est quelque chose de très fort pour moi d'être en finale avec mon club de cœur. Ça secoue, ça donne beaucoup de responsabilités et d'envie. (...) Je ne peux pas imaginer une meilleure façon de remercier ce club et les gens qui m'ont accueilli ici quand j'étais petit et qui m'ont permis de devenir ce que je suis aujourd'hui. J'y pense tous les jours", a-t-il déclaré dans des propos relayés par RMC Sport.


" Que risque-t-on ?"


Aux yeux de l'actuel entraîneur du neuvième de Ligue 1, le goût de remporter éventuellement la compétition avec le FC Nantes serait tout à fait particulier. " Avoir gagné avec le PSG, c'est à la fois fort et normal. Avec Nantes, avec les difficultés monstrueuses que nous avons connues la saison dernière, faire maintenant une très bonne saison et être en finale, c'est complètement différent", a déclaré Kombouaré. Observateur attentif de la défaite de Bordeaux contre Nice lors de la 35e journée de Ligue 1 (0-1), Kombaroué, né à Nouméa, a osé un parallèle : "J'ai compris que quand on joue avec une pression énorme (les Girondins luttent pour le maintien en Ligue 1, ndlr), pour les salariés, la vie d'un club... On joue une finale, c'est un moment extraordinaire. Qu'est-ce qu'on risque ?".