Après son match nul à Saint-Étienne (2-2), Strasbourg reçoit les Niçois de Christophe Galtier pour le compte de la 26e journée de Ligue 1 (17h). Dans ce duel entre le quatrième et le troisième de Ligue 1, séparés par trois points seulement, le club alsacien devra montrer un peu plus que son meilleur niveau aux yeux de Julien Stéphan. L'entraîneur de 41 ans a évoqué ce match en conférence de presse, conscient de l'ampleur de la tâche face à un adversaire qui s'était incliné 3-0 à l'aller.
"Nous devons rester froids dans nos têtes"
"Nous devons
faire un match parfait dans tous les domaines du jeu pour pouvoir espérer quelque chose contre Nice. Nous devrons être parfaits sur le terrain. Le public dans les tribunes a l'habitude d'être parfait et doit continuer à l'être, comme depuis le début de la saison. L'atmosphère doit être chaude, parfois incandescente, et nous devons rester froids. C'est le contraste entre l'atmosphère du public et ce que nous serons en mesure de mettre en œuvre. Mais froid ne signifie pas que nous resterons sans passion ni engagement. Au contraire, nous devons rester froids dans nos têtes, tout en étant très engagés et passionnés. Ce sera notre défi", a déclaré Stéphane lors d'un entretien avec alsasports..
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Stéphan ne veut pas entendre parler de course à l'Europe
Alors que de nombreux observateurs imaginent déjà Strasbourg en Europe, le natif de Rennes a tenu à tempérer l'euphorie autour de cette éventualité en rappelant l'écart entre les équipes du haut de tableau. "Ce n'est pas du vent, si aujourd'hui il y a six points d'écart entre le quatrième et le onzième, c'est la réalité de la Ligue. Si nous avions dix points d'avance sur le cinquième, je tiendrais certainement un autre discours. Et si on regarde le pedigree des clubs derrière nous, il y a Lyon, Monaco, Rennes, Lille. Ce sont tous des clubs très forts, tant financièrement qu'en termes de nombre de joueurs. Nous savourons déjà le fait d'être devant ces clubs lors de la 25e journée. Nous sommes pondérés, mesurés et cela ne changera pas", a-t-il expliqué. Après Nice, Strasbourg affrontera plusieurs concurrents directs, dont notamment l'AS Monaco (13 mars), Lens (3 avril), Lyon (10 avril) et Rennes (20 avril). De quoi se faire une idée plus précise de ses perspectives européennes.